Sénégal / la République des Passe-Droits. Où sont donc les organes de contrôle classiques et la justice ? Par Ahmadou Diop
Voici bientôt 5 ans que sévit la république des Passe-Droits : L’absolutisme, trahisons, népotisme, mensonges grossiers, concussions font florès, sous le nez et à la barbe des organes classiques, apparement aveugles, sourds et muets ?
Aussi extraordonaire que cela puisse paraître, l’Alliance pour la république / APR a une curieuse parenté avec l’Association pour la Renaissance Pulaar / ARP, qui est très présente à Bordeaux. Est -ce donc un hasard ou un accident de l’histoire ?
Macky Sall, qui est autoproclamé le parangon de la démocratie a tourné le dos aux sénégalais, depuis qu’il est sur les manettes. Le Sénégal est donc plus que jamais dans l’impasse totale, malgré le dialogue de piètre qualité, qui s’inscrit en droite ligne des mensonges grossiers à répétitions.
Après s’étre renié lâchement sur la non réduction de son mandat présidentiel de 7 à 5 ans par des pirouettes bassement ombrageuses, le caméléon passe à la vitesse supérieure, comme si rien n’était, ordonne son colloque, sur fond de rapines poliques et à l’horizon 2017, en vue d’emmagasiner des dividendes.
Habileté des stratègies politiques, ou la ruse des crimes organisés à dessein de perpétuer l’indépendance de la dépendance ?
Délolocalisation des terroristes et des entreprises coloniales au Sénégal par entente cordiale directe des politiques et des médias en osmose, en tete desquels la RTS, la référence de la propagande, estampillée Macky Sall, omniprésente, ou la solidarité des stratègies traitresses se tient la main dans la main.
Pour ce faire, développer le syndrome du terrorisme, imaginaire, de façon à créer les conditions généralisées de la peur pour interdire à tout vent toutes manifestations légales, au nom de la prétendue sécurité, menacée. En vérité, les litanies mensongères deviennent consensuelles. Qui contrôle la presse, contrôle tout le peuple.
Contradiction d’un régime de capharnaum, talibanisé se frotte les mains, s’engraisse bassement, s’accapare de tout, tandis que le reste est abonné dans la misère.
Que nenni ! la crei , ou la Cour Royale « des Sall-Faye » tente vaille que vaille et contre vents et marrées pour saisir les biens immobiliers des wade, mais pourquoi traîne-t-elle les pieds sur ceux appartenant à monsieur et madame sall, notamment la permanence de l’apr ?
Marième Faye, présumée propriètaire de la permanence de l’APR n’est pas synonyme d’orthodoxie !
Macky Sall -Marième Faye : Et la Cour des comptes fera-t-elle l’état des lieux de la permanence de l’APR et de son secrétaire général ?
Et La cour des comptes frapperait-elle à la porte de l’apr, pour faire une pierre deux coup, c’est à dire démasquer « et casser la barque », ce géant virtuel et aux pieds d’argile ? Sous le magistère bancal, tout fonctionnaire qui fait son travail régalien, sera automatiquement traité de politique, sort de son devoir de réserve. Un cas d’école chez les incultes aux discours creux et verbeux. Autrement dit, sous Macky sall, gouverner, c’est synonyme d’impunité.
L’affaire lamine Diack est bien celle de Macky Sall en toute logique. Tout se tient. Que macky sall s’explique sur les 1, 500 euros qu’il aurait reçus des mains de Lamine Diack, ancien président de l’iAAF, poursuivi pour corruption active. D’où vient l’argent de Marième femme Faye ? Et macky Sall, dans la déclaration de son ptrimoine du 20 avril 2012, via le conseil constitutionel et par écrit, fait la séparation de son patrimoine gigantesque avec celui de marième Faye..
En aucun cas, cela ne peut être ni un tabou, ni un secret d’état. Au nom de la séparation des pouvoirs, la stature de président est une chose, mais lorqu’il s’agit de faire l’état des lieux, c’en est une autre. La bonne gouvernance de pacotille commence soi-même, n’est-ce pas ?
Et Macky Sall Himself, qui est à la fois président de la république et Secretaire Général de l’APR, ce n’est sérieux. Un scandale.
L’hypocrite du fondamentalisme politique, terroriste, ethniciste, ségrégationniste jusqu’à l’abîme, passé le maître exceptionnel de la tortuosité des repentances cousues de fil blanc, mortifères, plus connu sous le nom de l’escobarderie par ses parades et ses escalades torrides à la pelle.
Que nenni ! le locataire réfractaire à la démocratie, le renégât, qui outrepasse ses prérogatives, est-il donc le patacasse des reculades hystériques, historiques, peignait sous les auspices d’un messie et défendait avec fougue et hardiesse , sans modestie, et sur fond de mépris affiché, le césarisme de celui , par son étouderie, qui l’a bien engraissé gloutonnement, orbi, urbi, par sa presse interposée asservie , chevaleresque , autoproclamée l’estocade et le point de ralliement de l’indigénat infect, grâcement grossie, soumise et bien dévouée et vouée aux gémonies à sa cause égoïste, reste immanquablement aux attaches de la propgande médiatique interplanétaire de référence, n’a jamais produit une once de vertu visible, faisait son de campagne électorale. Le même homme chez qui la plupart des sénégalais ont placé leur espoir, se dépatouille peu à peu, en changeant sa monture et son fusil d’épaule, pour n’être qu’un maître éternel des reniements par ses pantalonnades criardes.
voici bientôt 5 ans, san,s répit, le comble du mal va en pis, car la misère endémique, chronique, choquante, s’aggrave de plus en plus, nous renseigne éloquemment sur les discours médiatiques, emphatiques inflationnistes et aux effets d’annonce creux, pendant ce temps, toute sa famille immédiate et son clan, tous sont miraculeusement devenus si riches , aux comptes bancaires bien fournis, collectionnent à longueur de jounéées des villas grand standing ; pire encore pour ne rien arranger, ils obtiennent des parts de marchés, sans appel d’offres, circulent librement et otensiblement avec de grosses cylindrées aux vitres teintées et blindées, fraîchement sorties d’usine, narguent honteusement les sénégalais, grugés, présumés citoyens de seconde. .
La bonne gouvernance se vit par les actions matérielles sur le terrain. Macky Sall, qui affiche publiquement ce qui’il n’est point, fait le contraire. Cela participe incontestablement à des mensonges burlesques.
En sus du pétrole et gaz, qui appartiennent à l’état sénégalais, auxquels mackysall a agrée lamentablement une licence à son propre frère, Aliou Sall, maire de Guédiawaye, qui s’autoproclame grossièrement contre toute morale et par-dessous tout, à la fois président des maires du Sénégal, président des élus locaux, administrateur de la société SAHEL-AVIATION et s’adjuge la qualité de banquier étrange, lequel par devers, la société américaine,Kosmos Energy a versé 200 milliards Fcfa, comme si la patrimonialisation de l’état est une propriété exclusive d’une bande familiale de faussaires. Compte tenu de tous ces éléments caractéristiques, auxquels d’ailleurs, la justice détient des preuves matérielles, devrait s’en autosaisir nécessairement pour placer un mandat de dépôt à l’encontre d’Aliou Sall.
Et reparlons justement de la fameuse banque de Dakar / BDK/ Banque de Macky Sall, sous l’acronyme BMS, l’entonnoir des transferts brumeux ! A qui profitent donc les crimes imprescriptibles ? Pis, on peut même se demander rationnellement si les montants des compensations dérisoires que la société Arcerlor-Mittal, qui a bien déboursé 150 millions $ ( 72, 2 milliards F CFA), pour régler le litige, selon la presse, bien informée, preuves ) l’appui, ont été transférés à l’agence centrale parisienne BNP Paribas, sur le compte de Me François Meyer, qui est à la fois l’avocat personnel de Macky Sall et de l’Etat sénégalais, n’ont pas servi de guichet automatique, pour massifier le parti apr cliniquement clanique, lequel , hélas, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012, s’évertue non seulement en machine toxique et à corruptions massives, mais justifie aussi l’abondance des permanences de l’écurie marron à travers la planète entière.