Sénégal \ » le Fichier S » dans Nos Bases de Données, est-il donc l’Etat du Sénégal ? Par Ahmadou Diop.
Primo, pour commencer, la question que je pose n’est pas anodine, l’interrogation, qui a son importance capitale, est légitime. Et lorsque je la pose publiquement, c’est parce que je sais de quoi parle. Comment le Monarque- président de la république peut-il gouverner sereinement, en étant et à la fois un chef de parti politique cliniquement clanique ?
Secundo, certes le poste de président de la république, est une chose, mais lorsqu’il s’agit de la notion l’état, c’en est une autre. L’état prime sur tout.
Il s’agit de deux choses distinctes que l’on ne saurait mélanger. À ne pas les confondre. Tous les gouvernements qui se sont succédé jusqu’ici, les mélangent sciemment. Ou y a-t-il alors une hypocrisie dans la prétendue constitution bancale, moribonde ?
Il n’y pas d’état sans la séparation des pouvoirs, mais un imposteur déclaré – un renégat, qui se substitue à lui, s’autorise toutes les libertés.
Car d’un côté, on nous tambourine à longueur de journées les oreilles avec le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, tandis que de l’autre côté, le monarque détient par devers tous les leviers du pouvoir, nomme tous les emplois civils et militaires, y compris les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature- un instrument politique, qui est au service du chef de l’exécutif, juge et partie..
Le président du Conseil anticonstitutionnel et tous ses membres, n’échappent pas non plus à la règle édictée sont tous aussi nommés en réalité par le premier magistrat de la république. Et la majorité parlementaire appartient au chef de l’exécutif, n’est qu’une sarabande de lèches-bottes au service du tyran encombrant, épargne par sa bassesse suintante, gratifie ouvertement son plastique frangin, son ethnie entière et toute sa famille biologique à qui il donne des promotions sociales indues.
Il y a là une contradiction flagrante de la constitution cyniquement coupable. Or, en France, généralement, les réformes vont en grande partie dans le sens des progrès. Nos prétendues élites égoïstes rechignent à aller dans le bon sens, passent au second plan les intérêts supérieurs de la nation, et mettent en avant leurs dividendes mesquins.
Dans ces conditions, la traque des biens mal acquis à géométrie variable, selon la tète des clients, n’aura de sens que dans un régime parlementaire, plus juste et plus équitable. Est-ce donc le cas aujourd’hui ? Le traqueur le plus mouillé jusqu’au cou, utilise lâchement la force publique élague, cisaille un par un tous ceux qui lui font de l’ombre.
À quelques encablures des scrutins de pacotille, l’Autocrate Récidiviste, déclaré, Révisionniste -Symbole du Négationnisme et de l’Anti-Panafricanisme, en fonction de son calendrier de foutoir, anticipe sur les événements, écrit le scénario d’avance, réquisitionne son assemblage de déchets toxiques, certifient le 19 mars 2018, le parrainage électoral, illégal, en bidonnant en même temps pour la cause et les faits du tyran, l’article 31 du code électoral, à dessein d’empêcher et d’éliminer par la ruse ses adversaires à la présidentielle de 2019.
Ces faits biscornus, regrettables, prouvent éloquemment qu’il n’y a guère de séparation véritable des pouvoirs, puisque le régime présidentiel autoritaire, tel qu’il est taillé sur mesure en Afrique pour des Guignols- Rois, font la pluie et le beau temps. Il y a donc lieu de parler d’un déni de justice. Ce qui est cocasse dans le cas d’espèce, c’est de constater que les Médias de référence, propagandistes- interplanétaires, interposés, au lieu de procéder à des analyses rigoureuses, pour démontrer à la place publique leur déontologie professionnelle, se contentent tout simplement de reproduire textuellement, fidèlement ce que leur dicte l’état fantoche policier en place, qui n’a rien à envier à ses collègues dictateurs africains béni–oui–oui. Alors que quand il s’agit des dirigeants libres, Ils sont très prolixes. Pour preuves-Laurent Gbagbo– l’honorable tigre réel, le vainqueur des présidentielles des urnes parlantes tangibles, véridiques de 2010 en cote d’ivoire, au moment de son arrestation arbitraire bénéficiait d’une immunité, a été quand même kidnappé et déporté dans les geôles du tribunal politique international. Pourquoi ce qui est valable pour le panafricain digne de lui, ne l’est pour Macky Sall ? Deux et deux mesures.
À effet, l’accusateur, pourri de la tète aux pieds faussaire né, qui a bien emprunté les mêmes chemins douteux que ses présumés coupables, est lui même fiché S au Grand banditisme dans nos bases de données, s’auto déclare lui-même le seul justicier « de la république des animistes », et tranche tout seul dans le secret des dieux et de façon souterraine.
Alors le cas de Karim Wade, ancien super ministre d’état du Ciel et de la terre, et celui du député – maire de Dakar, Khalifa Sall témoignent absolument d’une justice, dévoyée, instrumentalisée et d’un banditisme d’état en faillite.
Car dans la logique étrange, étriquée du braqueur électoral, permanent – le délinquant par nature- gracie unilatéralement le fils de son père sans le consentement de ce dernier, le déporte au Qatar en catimini et dans des conditions scandaleusement inacceptables. Un tel fasciste, qui a été pris plus d’une fois la main dans le sac, ne peut avoir que la conscience abîmée, étant que la frontière est ténue entre le monarque-présidentiel et l’état sont un et indivisible.
Bizarrement, Macky Sall, s’est renié sur tout, pourtant il a été élu président de la république sur la base de ses promesses électorales, mais n’a jamais réduit d’un iota son mandat présidentiel de 7 à 5 ans, a volontairement pris le contre pied de la France, qui a instauré le parquet national financier. Naturellement l’indépendance de la justice ne l’intéresse pas.
Si bien que la cohorte de ses cancres emmitouflés plus structurés est en jointure avec le label de l’apr –ce foutoir teigneux –apparaît plus tenace que l’ensemble de tout pays accroupi, qui s’accommode par sa somnolence pathologique, atavique, crée sa descente aux enfers. Alors que sous d’autres, les langues se déliaient hystériquement en toute circonstance et en toute liberté et parfois même dans des conditions, qui frisaient la démence. Qu’on le veuille ou non, et n’en déplaise aux autres, en affriquée, les médiocres font l’histoire à la place des bons minoritaires.
Christine Lagarde et Macky Sall, aux attaches des institutions financières internationales capitalistes, le 29 janvier 2015 janvier 2015 : La directrice du fonds monétaire international, Christine Lagarde, déclare : « Le FMI est toujours attaché à la dimension humaine de ses programmes » ne tarit pas d’éloges, embellit le programme économique, encense la mascotte -Caniche de l’occident, le référent de la Françafrique, s’auto déclare ,lui-même un exemple de la bonne gouvernance.
Les taux de croissance embellis , ne reflètent la réalité , contrastent parfaitement avec le climat délétère peu reluisant, sont honteusement bidonnés par des marionnettes, converties en experts de la débauche, de ramassis, tous alignés, goinfrés, se nourrissent de péchés et dans les deniers de l’état et par le sang des contribuables et leur sueur- sous la bénédiction du despote ennuyeux, se complait dans son rôle de mercenaire, encapuchonné.
Macky sall : « nous avons aussi mis en place un office de répression contre la fraude et la corruption (Ofnac). C’est dire si nous essayons d’encadrer la gouvernance, de façon à créer les conditions d’une mise en œuvre réussie du PSE. »
Mais depuis quand donc les officines internationales sont –elles devenues philanthropiques ? À quelle planète sommes-nous, ou alors nous prennent-ils pour des demeurés que nous ne sommes ?
PSE- plan Sénégal émergent : ou le prestataire de service des intérêts extérieurs, colonialistes ?
De 60 à nos jours, où a-t-on vu en Afrique et ailleurs dans le monde la moindre lueur papable, tangible, matérielle de démocratie, en termes de progrès économique pérenne, à la suite des plans structurels de la banque mondiale et du Fmi ?
Au contraire, partout où ces institutions financières internationales capitalistes, impérialistes, interviennent, naissent et sévissent systématiquement des fléaux en cascades tous azimut, les dictatures, les guerres, l’anarchie, le marasme social, la désolation, le chômage chronique; si bien que les éternelles, victimes prennent le large, bravent les terres et les mers au péril de leurs vies, sont à la merci des ,requins et des passeurs et des intempéries, meurent par milliers et à l’indifférence quasi générale, si n’est les larmes de crocodile, pour se donner bonne conscience du bout des lèvres.
Alors, tout gouvernement béni, gratifié par ces officines financières, internationales capitalistes, est par définition, moribond. Point n’est besoin d’ergoter là-dessus, ou d’être un expert financier économique, monétaire, fût sorti de l’énarchie. C’est la règle. Comment peut-on réduire toute l’Afrique en esclave pendant cinq siècles, en continuant de la piller, et vouloir l’aider en même temps ? C’est un sens. Il faut être vraiment naïf.
Élection Présidentielle : Les mouvements de soutien au Président vont intensifier leurs actions. Qui les finance et avec quel argent et à quelle fin ? Cheikh Kanté, l’étrange multimillionnaire de circonstance, fulminait, il y a quelques mois, qu’il était suis riche avant – mon œil ! Décidément, les nominations ethniques- Tan Sa bula Nex– ne servent qu’à octroyer des émoluments grossiers- bizarroïdes, dont une bonne partie est transvasée à l’apr et à l’abri des regards indiscrets – un détournement effréné des deniers l’état- Chronique : Aliou Sall -Cheikh Kanté: « Le Gala Des Sorciers de l’Impunité ». [Par Ahmadou Diop]
Quand le pouvoir apocalyptique, tortionnaire encourage les pratiques mystiques, dont l’actionnaire principal du haut de son ignorance, les légalise ouvertement par presse interposée, farandole, il va sans dire que les morts qui s’enchevêtrent dans le silence absolu, continueront de plus belle. Que voulez-vous ? Quand la pauvreté s’accentue dans un pays supposé majoritairement musulman, où le cannibalisme les croyances de toutes sortes foisonnent, sont intégrés dans les consciences en lambeaux, deviennent une norme établie, dans ces conditions le sauve-qui -peut fera sans loi, sous n’importe quel prix Alors que l’état devrait les interdire, le mal qui n’a que trop duré.
Tous les pays du monde à hauteur teneur patriotique, historique, honorent et célèbrent la tète haute leurs héros. Mais ici, nous chez nous au Sénégal, qui est le laboratoire de l’obscurité des politicards mercenaires sont en osmose totale avec le reste des 13 pays africains, baptisés honteusement francophones, tous tenus d’une main de fer par des nègres prédateurs, récidivistes, ferrés les uns après les autres, s’auto-déclarent bassement en vulgaires pantins, irrécupérables, à l’image de leur rang, s’auto-flagellent par des flagorneries surréalistes, et sous la musique des médias propagandistes de référence, prennent le contre pied des grands pays suscités, sacralisent eux-mêmes de facto leur impunité exponentielle, qu’ils institutionnalisent .
Évidement, les soi-disant accords de défense bidon sont passés par là- c’est pourquoi ils se donnent des loisirs à couper le souffle- en s’accordant des passe –droits envers et contre tous, cerise sur le gâteau, se taillent eux-mêmes leurs propres scores fantasmagoriques dignes d’eux, sous la bienveillance de la dite Communauté Internationale peu regardante de trois pays – autoproclamés et à caractère fondamentalement impérialistes- s’inscrivent tous dans le prolongement du colonialisme soft et sous le label universaliste, suprémaciste, présumé – fait vent debout contre le reste des 190 suivistes et soumis, sont relégués au second plan.
Le cas d’école de Macky Sall, l’asservi, qui est dénommé à juste titre l’Envoyé Spécial Colonial en Afrique, Attitré et à Accrédité à Dakar, en est une illustration, éloquente, s’érige lui-même et tout seul le justicier de la république des animistes jusqu’à l’os, diligente tout par derrière dans le secret des dieux et de façon souterraine, récurrente, tranche à sa propre convenance et personnellement en lieu et place de la justice, supplétive, se complait dans son rôle d’auxiliaire de service de piètre qualité pour les beaux yeux du monarque, s’octroie librement tous les pouvoirs et toutes dérives ostentatoires – attentatoires, au regard des faits têtus aux effets multiplicatifs, cataclysmiques. Ce qui laisse apparaître leurs manquements et leurs dysfonctionnements en continu, que l’on ne saurait nier sous aucun prétexte.
Car aucune ligne Maginot n’est dressée contre lui. Or, selon les textes qui sont définis par la constitution en vigueur, le président de la république n’est pas nullement au- dessus des lois, est un justifiable comme tous les autres citoyens, en cas de hautes trahisons, son statut d’ immunité, source d’impunité, pourrait être levée par la haute cour de justice. Ce qui est prouvé à maintes reprises Mais la réalité renversante est toute autre. Et pour cause.
Dans la constitution d’apparence idyllique, il n’ est écrit de marbre nulle part que le chef de l’état puisse se substituer de quelque nature que ce soi à l’état du Sénégal, comme étant son propre patrimoine, ou son legs de droit divin. Mais curieusement, les faits bien établis, qui parlent d’eux-mêmes, corroborent et prouvent matériellement que le premier magistrat, présumé, est bien l’état du Sénégal, en ce sens que ce dernier et celui qui est à sa tète, font un et indivisible en toute logique. comme un et indivisible. Ce qui est contraire à l’esprit de la constitution, même si elle est moribonde.
Le résonnant, voleur, l’écervelé, pathologique, est arrivé au sommet de l’état vassalisé dans des conditions bien connues. Aucun texte de la constitution n’autorise point les dérives à propension du président monarque. Mais aujourd’hui, plus qu’hier, que personne ne peut ’ignorer.
Ses provocations spectaculaires, surannées, tape – l’œil, sont source d’obstruction, de conflits d’intérêts manifestes. Le premier contrefacteur de la république des fripouilles entrave la bonne marche de la justice, continue ses turpitudes et ses trafics d’influence, manipule, désinforme, par des chantages, excès de zèle, pouvoirs abusifs et autoritarisme etc.