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Par SERIGNE MOUSTAPHA MBACKÉ DIOUF : Coordonnateur Départemental du Réseau des Enseignants Républicains de Fatick : AUX UNIVERSITAIRES PORTEURS DE L’AGENDA POLITIQUE DE L’OPPOSITION RADICALE

Les événements de juin dernier ont paru poser sous un angle nouveau, au-delà de la question relative à la préservation de l’État de droit, une autre problématique : les rapports entre les universitaires et la chose politique.
Alain Touraine déclarait alors alors ;  » La politique est entrée à l’université et n’en sortira plus jamais ». Bien entendu une telle déclaration trouve son sens sur le problème à l’ordre du jour , CES APPELS de 142 , universitaires et intellectuels africains qui ont choisi par cette adresse de soutenir , le projet de négation du Sénégal , la violation en permanence de l’État de droit et l’installation du chaos .
Au moment où , nos valeureux et très patriotes dirigeants travaillent, à travers la CEDEAO pour un retour définitif de la paix et de la stabilité dans cette partie de l’Afrique minée par des coups d’État et l’installation de régimes militaires devenus totalitaires et anti démocratiques .
Un groupe d’universitaires a décidé de sortir de son mutisme et n’ont pas  pour  condamner ces exactions mais pour agir à l’encontre des aspirations du peuple souverain dont – ils sont incapables d’entendre les pulsions encore moins les aspirations qui ont pour seul fond l’émergence dans la paix , l’équité et l’égalité des citoyens.
C’est parce que ce groupe d’intellectuels n’a pas compris que «  Nous sommes parce que le Sénégal est «  que nous nous sentons obligés de leur rappeler que pour la restauration de l’État de droit aucun sacrifice ne sera de trop.
Si pour la sécurité des personnes et de leurs biens, une minorité auteurs des agressions et autres violations des lois qui nous encadrent doit être arrêtée et / ou mise hors d’état de nuire, l’autorité de l’État sera appliquée dans toute sa vigueur à cette frange violente et agressive.
Chers universitaires, c’est à cause de ces pratiques aux antipodes des valeurs démocratiques qu’une certaine opinion en arrive à proclamer que   la politique doit être absolument séparée de l’université, que cette séparation absolue est possible et que la nature de l’Université consiste à ne pas toucher à la chose politique.
 » Toute immixtion de quelque sorte que ce soit , est inadmissible dans la vie universitaire , qu’il s’agisse de troubles d’ordre politique ou autre. Ceci est une question de principe qui engage l’attachement fondamental de la société des Agrégés à la laïcité et à l’indépendance de l’ Université « . M. GUY BAYET.
Mais cette sortie malveillante et inopportune de ces 142 universitaires reconvertis porteurs des causes de l’opposition radicale montre que la politique s’est définitivement installée dans nos universités.
Pour finir, nous voudrions vous rappeler ; quand des bandes organisées s’attaquent à main armée aux citoyens… Nous disons qu’il n’est plus temps de discuter de la liberté, mais de la défendre.
SERIGNE MOUSTAPHA MBACKÉ DIOUF : Coordonnateur Départemental du Réseau des Enseignants Républicains de Fatick.

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