Situation des universités sénégalaises : réactions lors de la conférence de presse du ministre Dr Abdourahmane Diouf
ALIOUNE SENE, DIRECTEUR DE LA MAINTENANCE, DES CONSTRUCTIONS ET DES EQUIPEMENTS
« Nous avons, dans le cadre d’un programme d’urgence, fait le tour dans toutes les universités du pays et nous avons constaté les problèmes soulevés par les étudiants. Nous avons recensé les projets qui peuvent finir à court, moyen et long terme. Nous avons l’Université Assane Seck de Ziguinchor où certains projets sont sur le point d’être livrés. Nous avons également prévu des travaux à l’Université Amadou Makhtar Mbow et au niveau de l’Université Virtuelle. »
JEAN AMEDE DIATTA, DIRECTEUR DES BOURSES
Le Directeur des Bourses s’est prononcé sur les bourses nationales et celles étrangères. « Pour l’année académique 2023-2024, nous avons payé plus de 99 milliards FCFA pour les bourses nationales. Il faut aujourd’hui plus de solidarité de la part des étudiants qui doivent nous laisser payer selon notre rythme. Le montant des aides payées aux étudiants s’élève à environ 1 milliard FCFA. Pour les bourses étrangères, elles s’élèvent à plus de 6 milliards FCFA attribuées à des milliers de demandes. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 116 milliards FCFA de paiement des bourses nationales comme étrangères en plus aussi des aides. Il y a beaucoup de tuteurs et de désinformations sur le problème des bourses. »
DR BABACAR DIOP, DIRECTEUR DU CROUS/UGB
Le Directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS) est revenu sur les conséquences des moyens de revendications des étudiants qui pèsent lourds à leur niveau. « Les revendications des étudiants sont certes légitimes mais impactent beaucoup sur le CROUS. Parmi les moyens des étudiants pour se faire entendre, ces derniers usent parfois de journées sans tickets ou de non-paiement des chambres, ces mesures coûtent chers au CROUS qui perd des dizaines de millions FCFA. Aujourd’hui l’Etat du Sénégal doit aux repreneurs des universités 23 milliards FCFA. Si vous continuez à user de ces moyens de lutte, vous ne faites que déplacer les problèmes parce qu’on doit énormément d’argent aux repreneurs et cela va asphyxier nos finances. Aujourd’hui les problèmes de l’assainissement sont presque résolus à plus de 90%. Nous lançons un appel à la communauté pour dire « aidez-nous à vous aider ». C’est aussi un appel à la paix que nous lançons autour des valeurs de respect. »
PR SALIOU DIOUF, VICE-RECTEUR DE L’UGB
« La bonne information c’est de dire que le budget est insuffisant, les ressources humaines également et à ce niveau nous attendons l’accompagnement de nos autorités étatiques en augmentant les budgets alloués aux universités pour bien former nos étudiants. Il faudrait, chers étudiants, que l’on aille vers ce pacte de paix lancé ici à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour bâtir ensemble ce temple du savoir. »
Yves TENDENG