SPÉCIALE ELECTION PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE : DE L’ECHEC » DU TRUMPISME » AU DÉSORDRE DES IMPOSTEURS- VAINQUEURS -BENI OUI-OUI OUATTARA, MACKY SALL ET CIE. PAR AHMADOU DIOP C PC.

JOE BIDEN, ÉLU 46 ÈME PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS : KAMALA HARRIS, PREMIÈRE FEMME NOIRE VICE-PRÉSIDENTE.
Depuis une semaine, la rhétorique Trumpéenne défraie la chronique, hystérise de plus en plus, polarise le débat politique, et fait les choux gras de la presse américaine et internationale, cristallise sans répit les esprits. Ce n’est que le début et jusqu’à quand cela va-t-il durer encore ?
Alors, qu’il pavoise, plastronne et fasse des pieds et des mains, Donald Trump, le résonnant, quittera bon gré et malgré, la Maison Blanche, le 20 janvier 2021. On le voyait déjà venir avec ses sabots. Depuis des mois, le Patriotisme du Trumpisme- Monarchique, enflammant, se réduit au personnage narcissique, avant la présidentielle, annonça son tempo, selon lequel, s’il perd, c’est parce qu’on lui aura volé sa victoire. Chose promise, chose due.
Le 3 novembre 2020, le tristement célébrissime 45 ème président des États-Unis, ou le looser, niché, requinqué par son clan suprémaciste blanc, tweete quotidiennement et abondamment, en parlant de fraudes massives , de complot d’un système mafieux, corrompu tient mordicus, et balaie d’un revers de main le succès sans appel de son challenger, en l’occurrence Joe Biden, le démocrate, signe et persiste, et ce, sous le fallacieux prétexte d’un vol présumé organisé
Certes, s’adjuger vainqueur est une chose, mais quand il s’agit de le prouver matériellement, c’en est une autre. L’homme du sérail numéro 1, inverse les rôles, s’arroge victimaire des leurres, et s’auto convertit en résistant flegmatique, refuse par devers la réalité des urnes tangibles, cherche vainement une bouée de sauvetage, qui ne tient que sur une ligne de crête. Et pour se faire sortir d’affaire, et se croire invincible, immortel et surhumain, il mène une guérilla judiciaire, tout azimut, tendant à attirer les projecteurs autour de sa personne. Pour ce faire, sa famille et son clan tous en osmose, se donnent de la voix, et répètent mécaniquement les mêmes éléments de langage, frisant la démence. Ce qui est sûr et certain, c’est qu’il finira tôt ou tard par concéder sa défaite. De ce fait, il aura d’autres soucis à se faire, que de vouloir se représenter en 2024.
D’autre part, contrairement à ce qui est distillé ici ou là, la mainmise du Sénat par le parti républicain n’est pas garantie, tant s’en faut. Rien n’est joué d’avance. Car il y aura un deuxième tour le 5 janvier 2021, en Géorgie. Comme on dit, peut-on vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ? Wait and see !
Rappel, Trump traite Haïti et des nations africaines de « pays de merde » : Le 12 janvier 2018, le journal le Monde AFP, selon le « Washington Post », il a tenu ces propos alors qu’il recevait plusieurs sénateurs pour évoquer un projet proposant de limiter le regroupement familial. D’après certains médias bien informés, qui ne se laissent pas faire par celui qui insulte et les citoyens africains et leurs dirigistes satellites pantins, les apprécie en même temps, mais le même nie vertement d’avoir tenu ses propos. Ça, c’est du Trumpisme pur et dur, en chair et en os !
On l’oublie souvent. En vérité, les lignes bougent dans le sens des progrès exponentiels aux Etats-Unis, car malgré son impérialisme, ils demeurent un marqueur d’ouverture et de responsabilité, où tout le monde aura sa chance, en devoir, comme en droit.
Quoique l’on puisse dire, Joe Biden, depuis le 7 novembre 1972, fut incontestablement le plus jeune sénateur dans l’histoire des Etats-Unis, a soutenu courageusement en 1976, Nelson Mandela dans son combat légitime contre le régime intégralement ségrégationniste d’apartheid et le mouvement « BLACK LIVES MATTER », au lendemain de l’assassinat de Gorges Floyd par un policier suprémaciste blanc, est jusqu’ci le président le mieux élu, qu’on le veuille ou non . La vague bleue a eu bien lieu.
Malgré sa tonalité et sa sémantique épileptiques, dont il a l’unique secret par son verbatim creux, et ce, dans les réseaux sociaux à la renverse, à grand renfort de publicités mensongères, le misérabilisme du Trumpisme suffocant, qui crie aux fraudes massives, est synonyme de légèretés fumantes.
Lesquelles heureusement, s’effilochent peu à peu, ne reposent sur aucun postulat réel, tombent comme un château de cartes, compte tenu de la détermination des 74 millions d’américains, font corps et cause commune, notamment la participation dynamique des jeunes afro –afro-américains, surtout le mouvement « BLACK LIVES MATTER » en Pennsylvanie, au Michigan, en Arizona, etc., ont fait basculer l’issue des scrutins en faveur du candidat démocrate, Joe Biden, élu, le rassembleur unitaire, et d’ouverture, le corpus contre le clivant, obtient 70 millions des voix, demeure comme jamais le diviseur cataclysmique des rouges et des bleus.
Sur le site internet xalimasn.com, le 9 novembre 2012, je titrais : « Obama triomphe, les États-Unis gagnent (…)Par Ahmadou Diop.
À contrario, la bande des malfrats faquins pantins, des autocrates béni oui-oui, Ouattara, Macky Sall et Cie, prend nécessairement le dessus sur tout, s’accroche mordicus au pouvoir, en s’auto déclarant vainqueurs elle-même à tout prix avant l’heure contre l’avis des urnes parlantes.
En Afrique des nègres de soumis, l’impunité crescendo, qui est source de banditisme, rime avec immoralité et immunité. Les deux sont nécessairement de mise. C’est la règle édictée des médiocres unifiés tous ferrés à la charte de l’impérialisme.
OUATTARA, l’ivoirien de la dernière heure, ou le natif de Dimbokoro, qui n’est pas à son coup d’essai, s’est braqué contre la constitution de 2016, qu’il a élaborée et écrite de marbre, ne permet que de faire deux mandats présidentiels de 5 ans. Aux yeux du tyran, mordant, aveugle, sourd et muet -« AMGUINAW » , bien protégé et par qui et à quelle fin ? Selon l’aventurier guignol, traitre jusqu’à l’abîme, fulmine : « La Constitution me permet de faire deux autres mandats ».
Le faussaire fait vent debout contre un pays entier, qu’il a relégué vertement au second plan, a rempilé, s’en fout éperdument des règles les plus élémentaires de la loi fondamentale, s’est lui-même taillé sur mesure son propre score fantasmagorique, de 94% et plus, digne de lui, s’auto flagelle et s’auto déclare vanqueur1, dés le premier tour. Après avoir arraché sa victoire à lui, le lâche du haut de son rang, qui prétend tendre la main à son opposition, est mise en résidence surveillée, sous le prétexte fallacieux bidon, qu’elle ne respecte les clous des institutions. Ce qui est déjà fort de café.
Cela donnera-t-il des idées à Macky Sall, l’autre Malfrat, Dit le Pédigrée, est plus connu sous le nom peu glorieux de Caniche de l’occident, bien distingué dans la cohorte des pègres de naissance des béni oui-oui, n’a rien envié peu ou prou au natif du Burkina Faso, c’est-à-dire son acolyte ivoirien de la dernière heure. Le boucanier, autocrate himself, digne de son espèce, en a fait autant et maintes reprises, et ce, par son culot démesuré, est source de banditisme et d’impunité, a obtenu en février 2019, par le truchement de son juge militant, politique, interposé, Demba Kanji 58,77% des suffrages, soi-disant exprimés, dés le premier tour de la présidentielle de pacotille.
Bizarrement, lorsqu’il s’agit du « TRUMPISME » endogène en Afrique des nègres de service, la tonalité et la sémantique de la dite Communauté Internationale, descendent d’un degré. Etrangement, elle reste quasiment aphone, crypte, adoucit son discours, et joue curieusement les abonnés absents, parle même de dialogue du bout des lèvres. Quand il s’agit de l’impunité et du banditisme des gangsters des Ouattara, Macky Sal et Cie, agissent sans foi ni loi, restent les disciples chevronnés béni oui-oui de leurs maîtres suprémacistes blancs.
Ceux qui se logent dans la Communauté, soi-disant internationale, on ne les entend nullement peu ou prou. Les mêmes médias qui s’impliquent davantage sur l’agitateur, TRUMP, polarisant les esprits mais font profil bas sur les dictateurs africains, récidivistes par leur trahison manifeste.
D’où l’attitude de deux poids et deux mesures sur la politique sacralisée inversée et à double standard, selon la grandeur supposée des puissances et les pays des sud satellites soumis, ne sont pas en réalité dans le même registre au regard du droit international apparenté capitaliste.
« LE TRUMPISME TROPICALISÉ » DES PARODIES ÉLECTORALISTES SE LABELLISENT PAR LE VACARME DES COUPS DE CANON ET L’EMBASTILLEMENT DES OPPOSANTS, PASSENT COMME UNE LETTRE À LA POSTE.
En Afrique, surtout baptisée honteusement francophone, les médiocres serviles de référence, réquisitionnent les médias d’état et privés, confectionnent eux-mêmes leurs propres scores fantasmagoriques, et s’auto déclarent eux-mêmes vainqueurs des leurres avant l’heure. Sauf que chez L’ONCLE SAM, qui des histoires, les médias libres , patriotiques, par courage inébranlable, s’il y a eu des dérives et des menaces à la démocratie, coupent sèchement le micro de Donal Trump, fût –il le candidat à sa propre succession , que ce n’est pas à lui d’imposer votre loi. C’est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple par les urnes, qui décide en dernier.
Or chez nous, il n’en est rien. Puisse que le peuple lui-même, insulté, est ferré, se plie la tète baissée, à leur règle. Alors, les dictateurs pavoisent, plastronnent, agissent impunément et ce, à visage découvert, font toujours vent contre le peuple dernier. Quand je martèle que le monde appartient à ceux qui ont des histoires, je sais de quoi de je parle, car l’histoire m’a donné raison. Et cette vérité là ne passe pas chez nous, qui avons accepté la soumission, face à la tyrannie des traitres, qui imposent leur empreinte digitale.