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Steve Bannon, ancien conseiller de Trump, banni de Twitter après avoir appelé à des décapitations

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Le compte Twitter de Steve Bannon, désormais suspendu – BFMTV.COM

L’homme, qui anime un podcast conservateur, a affirmé vouloir décapiter le directeur du FBI et le responsable de la gestion du Covid-19 aux Etats-Unis.

Depuis quelques heures, le compte Twitter @WarRoomPandemic (150.000 abonnés), du nom du podcast de Steve Bannon, est suspendu pour avoir enfreint les règles du réseau social. En cause, une déclaration de l’architecte de la première campagne de Trump en 2016, qui a annoncé vouloir décapiter Anthony Fauci, l’expert du gouvernement américain en maladies infectieuses et régulièrement critiqué par Donald Trump, ainsi que Christopher Wray, le directeur du FBI.

“Leur tête au bout d’une pique”

J’aimerais revenir au temps de l’Angleterre des Tudor et mettre leur tête [d’Anthony Fauci et Christopher Wray, ndlr] au bout d’une pique. Je les mettrais aux deux coins de la Maison Blanche afin qu’elles servent d’avertissement aux bureaucrates fédéraux”, déclarait ainsi Steve Bannon, dans l’optique d’un second mandat de Donald Trump. Son compte personnel (@StephenBannon) est lui aussi inaccessible.

Comme le rapporte la chaîne américaine CNN, Twitter a suspendu définitivement le compte tenu par Steve Bannon. De leur côté, Facebook et YouTube ont censuré uniquement la vidéo en question, sans appliquer de sanction générale au compte du militant. Sur Facebook, la séquence est restée accessible durant une dizaine d’heures et a été vue 200.000 fois.

Interrogé ce 4 novembre par BFMTV, Steve Bannon assurait que Donald Trump était “au bord d’une victoire historique”. Il s’est également affiché aux côtés de Stéphane Ravier, sénateur du Rassemblement national. En mai 2019, Marine Le Pen, qui s’était rapprochée de Steve Bannon, assurait que ce dernier n’avait joué “aucun rôle” dans la campagne du RN pour les élections européennes.

Conseiller de Donald Trump en 2016, Steve Bannon a notamment été impliqué dans l’affaire Cambridge Analytica, du nom de l’entreprise britannique qui a aidé le candidat républicain à cibler les électeurs sur Facebook, après avoir aspiré abusivement d’immenses quantités de données.

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