Subdivision des douanes: Une importante quantité de produits prohibés incinérés

Fatick : Comme à l’accoutumé la subdivision des douanes de Fatick a procédé ce mardi à une incinération de produits prohibés. C’est près de quatre tonnes de chanvre indien et plus de 200 millions de médicaments qui ont était saisis durant l’année 2021 et 2022.
Selon le lieutenant-colonel de la subdivision des douanes de Fatick Ndeye Fatou Ndiaye « les saisies ont été opérées dans la frontière que couvre la région de Fatick essentiellement. Des saisies qui ont été faites par la brigade commerciale de Karang, la brigade maritime de Toubacouta et de Foundiougne et nos brigades mobiles de Gossas et de Fatick. »
Le constat qui a été fait est que les saisies augmentent chaque année « Malheureusement avec tous les efforts qu’on fait nous voudrions que cela ait un effet dissuasif. Nous préférions qu’il n’ait pas de trafic et c’est ce qui nous rassure. Mais a chaque fois que nous mettons des stratégies pour déjouer le plan des trafiquants, eux aussi ils mettent en place leurs stratégies pour s’adapter à nos dispositifs mais heureusement on est là pour ça et nos équipes ne se découragent pas », a-t-elle déplore.
Mais, au contraire pour le Ltd colonel Ndeye Fatou Ndiaye, « ces agissements constituent des sources de motivation supplémentaires. Et quand nous voyons que les saisies augmentent d’année en année, cela nous permet d’être plus en alerte. Vu l’impact de ces différents trafics sur notre sécurité et notre économie de façon générale cela nous pousse à redoubler de vigilance et déguiser nos stratégies afin de contre carrer tous ces trafiquants ».
Le procureur qui a assisté à cette cérémonie d’incinération de souligner que, « le phénomène gagne du terrain malgré que les forces de l’ordre déploient des moyens. De l’autre côté il faut savoir que ces délinquants ont une capacité d’adaptation et de résilience »
Toutefois le procureur de dire « pour combattre ce fléau il faut qu’il y’ait une synergie d’action des forces de défense, des autorités administratives et celles judiciaires ». D’après lui, « du point de vue de la loi, tout ce qu’on devait faire pour endiguer ce phénomène a été fait mais cependant, il est bon de réprimer mais aussi il est important de les priver de leur source de revenus. »
Avec le fatickois.net


