Tout chef de parti Ethnocentrique, est pro-colonial par définition et par opportunisme : le cas d’espèce, Macky Sall au Gabon le prouve. Par Ahmadou Diop.
Un hasard ou une coïncidence ? Allez savoir ! Car revenant de Paris, il y a à peine moins d’une semaine, qu’il pose ses valises à Dakar, le pigeon voyageur dans les Airs, déclaré le référent câble de la françafrique, reprend du service, et fait dare-dare le cap au Gabon et ce, sur commande recommandée d’en haut, afin d’arrondir les angles et cintrer les coins, et colmater les brèches, tente vaille que vaille de sauver par la ruse, le soldat Ali Bongo, et dont malheureusement la santé fragile, inquiète toute l’opposition debout et les gabonais, ne savent plus à quel saint se vouer.
koaci.com Dakar : Macky Sall devant la Dic pour «blanchiment d’argent»
« Un cheveu de plus dans la soupe de Macky Sall. Après avoir refusé le récépissé au parti de lancien président de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy a fait hier un communiqué dans lequel il laccuse de blanchiment dargent. Selon M. Sy, le président de lAlliance pour la République (Apr/Yaakaar) et un de ses proches du nom de Abdoulaye Sally Sall vivant au Gabon sont mouillés dans une affaire dargent sale.
Ce même Abdoulaye Sall est cité par le ministre de lIntérieur comme étant qui effectue le transfèrement vers l’étranger de cet argent blanchi. Ce représentant de lAlliance pour la République (Apr) au Gabon est présenté comme plein aux as. Ainsi, il nest pas près doublier son séjour en ce moment au Sénégal. C’est dans la nuit du dimanche 25 janvier qu’il a débarqué à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Et, c’est là que débutent les tracasseries pour lui. A l’aéroport, Abdoulaye Sally Sall est soumis à toutes sortes de fouilles. Il serait soupçonné de transporter avec lui des devises pour financer les activités de son parti à Matam en direction des locales de mars prochain ».
Est-ce donc le retour de l’ascenseur à son envoyeur par la réciprocité des services rendus et dans le secret des dieux ? Je le crois à mon intime conviction. Dés lors, les postes de nominations « Nédo ko bandoum » livrent leurs secrets. Regardez mon doigt du côté des ambassadeurs et consuls généraux ! « ku wax feñ ku jef feñ lu ay di diambat ». En termes clairs, qui parle, agit, s’expose et se découvre, n’est-ce pas ?
« Yes of cause ». Pour la circonstance et au nom de la solidarité de classe exceptionnelle des despotes africains, requinqués et congratulés des bénis oui-oui, l’infatigable symbole de l’esbroufe, réquisitionné pour les besoins du service, fraudeur nègre de service, dit l’envoyé Spécial Colonial, accrédité en Afrique, attitré à Dakar, gouverne contre la volonté du peuple, en foulant du pied le suffrage universaliste par sa politique attentatoire, comme si rien n’était, atterrit en grande pompe au Gabon chez Bongo II, reprend une fois de plus son bâton de pèlerin, défraie la chronique, et cherche à focaliser les projecteurs, et pour faire oublier ses pratiques aléatoires, lors de la présidentielle de 2019, qui est désormais entrée dans l’histoire, comme étant un attentat électoral n’en est pas un, loin s’en faut.
Tout chef de parti Ethnocentrique, est pro-colonial par définition et par opportunisme : le cas d’espèce, Macky Sall au Gabon le prouve, le virtuose de la décadence portrait : du Statut d’un Démocrate imaginaire à celui d’un Faussaire, Délinquant au Gabon le prouve matériellement, n’échappe pas non plus à la règle prescrite des flexibles, malgré son apparence ne trompe plus personne, dans la sous-région.
Son objectif majeur ne vise qu’à faire passer la pullule amère bric à broc entre les lignes les rumeurs persistantes sur l’incapacité mentale du fils de son père, Ali Bongo, à diriger le pays, alors que la réalité est toute autre. Décidément, en Afrique les traitres en bande organisée servent de référence. Et le pouvoir se conçoit de père en fils, de beaux-frères, et par extension même entre beaux-pères. Le taciturne, combinard, comploteur en chair et en os, n’est pas à son coup d’essai. Et pour cause. En2015, pour rappel, le Burkina Faso, le pays des Hommes intègres, excédé par le pouvoir inquisitoire, a vigoureusement protesté contre le projet du gouvernement de modification de l’article 37 de la constitution.
Justement, à l’époque des faits accablants, Macky Sall, le dictateur, pantin, affilié à l’hydre mafieuse de la françafrique, a reçu au palais le 12 septembre 2015 (Annick Girardin, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, qu’il serait souhaitable de laisser l’actuel Président du Faso se représenter à l’issue de son dernier mandat constitutionnel, malgré l’interdiction que la Constitution lui fait de briguer un autre quinquennat. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant qu’elle reste exclue de l’hagiographie mondiale. Circulez, il n’y rien à voir !
Face à l’impunité du bougre de naissance, le soumis- kleptocrate, envahissant, qui gouverne contre les intérêts du peuple, quelles stratégies pour mettre fin à sa politique attentatoire à la démocratie au Sénégal ? En vérité, depuis l’arrivée de l’autocrate par accident, le suffrage universaliste n’a plus de sens à partir du moment où le planificateur, réfractaire à la démocratie, ne compte jamais quitter le pouvoir par les urnes parlantes. La seule option possible, c’est de le déboulonner avec fracas, à l’instar de Bouteflika Omar Hassan el-Bechir et Cie, si nous voulons changer de régime et de système.
Quand les européens sont unis et debout, se battent corps et âmes pour une Europe unie et plus forte, défendent bec et ongle leurs valeurs et leurs intérêts à l’échelle supra nationale contre le relais immédiat américain, incarné par le populisme ringard renversant, de l’Europe des nations, ne propose rien, si ce n’est à diviser les uns aux autres, et passer tout son temps à surfer sur la vague migratoire, à dessein d’y trouver une bouée de sauvetage. On l’oublie souvent. L’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte en Europe, constitue un bouc émissaire permanent et un fonds de commerce pour les partis souverainistes en panne de programmes cohérents. Contrairement à ce que l’on peut penser ici ou là, on oppose systématiquement immigration et les entreprises européennes soi-disant expatriées en Afrique pour des raisons purement idéologiques et de mépris, et sur fond de domination et de géopolitique interplanétaire.
Pis encore, l’examen des entreprises européennes, qui sont par définition des outils de domination et de pillage organisé, en particulier françaises, surtout les APE, auxquels s’y ajoute l’ingérence de la monnaie coloniale, symbolisé par le F CFA, pour ne citer que ceux-là, laissent apparaître un net déséquilibre flagrant entre oppresseurs-dominateurs et dominés et oppressés, freinent durablement le décollage économique financier, et industriel des 14 pays francophones, après presque 60 ans d’indépendance formelle de la dépendance dynamique, restent malheureusement tous sous tutelle française, est décryptée sous le vocable du pré-carré.
Or, si on avait mis sur pied des industries lourdes pour transformer sur place en produits finis nos immenses richesses, tels que le diamant, le fer, le bauxite, le zircon, le pétrole et gaz, que sais-je encore, avec un partenariat multilatéral international, tout azimut, en optant pour la meilleure offre, que nous aurons choisie librement, et ce, sur la base de nos intérêts vitaux entre gagnant-gagnant, les retombées engendrées dépasseraient largement toute l’économie européenne réunie.
Évidement, pour ce faire, il nous faudrait des élites altruistes, dévoués et patriotiques à l’endroit. Car ceux qui nous ont réduits en esclaves durant 5 siècles, puis en travail forcé, ne vont jamais nous aider à émerger, préfèrent naturellement des fourbes interposés, qui ne sont que des matelas financiers avec lesquels ils signent des accords bidon, comportant des clauses secrètes.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, nos Grands guignols de la tète aux pieds, quant à eux, par leur attitude scandaleusement blasphématoire, restent tous des pantouflards, esclaves, acrobates, serviles, pantins satellites, versatiles, tels des moutons de panurge, sont ferrés et ligotés les uns après aux autres et marqués au fer rouge autour de leurs cous, dont Macky Sall, le référent des obéissants, occupe le bonnet d’âne en matière de démocratie et des droits de l’Homme, s’est lamentablement transformé en chantre des transvasements cataclysmique, des transfuges et des consciences abimées.
Le falsificateur historique du suffrage universaliste, le corrompu-corrupteur, est en première loge, se complaît dangereusement dans son rôle de câble de françafrique, se considère lui-même la courroie de transmission des intérêts colonialistes, mercantilistes, mal placés.
Le premier valet le plus élastique au Sénégal, le plus chouchouté, s’auto déclare lui-même et par ses pratiques irrécusables à la face du monde, le caniche de l’occident le plus sûr, du haut de son rang par sa docilité renversante et par sa platitude manifeste.
Malheureusement, les mêmes potentats inamovibles, unifiés, tombent tous mécaniquement entre les bras de nos éternels oppresseurs historiques, qui font bloc et cause commune contre les intérêts supérieurs de l’Afrique dite honteusement francophone à l’échelle continentale, plombent et l’avenir et l’émergence et le développement, prennent le contre pied de l’Europe qui tient mordicus à garder son indépendance, face à l’hégémonie de l’oncle Sam, bande ses muscles à la moindre incartade.
Depuis le regrettable soir historique du 25 mars 2012 à nos jours, rien n’y fait, car le kleptocrate dans son piédestal, qui réécrit d’avance, et sans répit, le même scénario mortifère, gagne à tous les coups, mais bizarrement, comme on s’y attend toujours, le même couperet tombe comme une fatwa.