Trafic de passeports diplomatiques et les scandales burlesques d’une politique « Coumba Am ndeye AK Coumba Amul ndeye » Comme système de banditisme d’état À Ciel ouvert. PAR AHMADOU DIOP CPC.
Décidément, la politique de la rupture sobre, vertueuse, efficience et transparente, tant promise broc à bric, et ce par médias interposés de la sarabande enveloppée et à travers la planète entière, s’effiloche peu à peu comme un château de cartes et au fur à mesure que le temps passe.
Rien absolument n’a véritablement changé d’un pouce dans le sens de la droiture et la rigueur d’un état régalien exemplaire à l’endroit et à la place qu’il faut, si ce n’est le pire à géométrie variable.
. Le caractériel acariâtre, fidèle et égal à lui-même, ou le messie des leurres, digne de son espèce, s’est radicalement métamorphosé en vulgaire tonnant insaisissable, et dont le moins que l’on puisse dire, n’est qu’un imposteur déclaré, non éclairé. Comme tout félon de son rang, sa parole n’a jamais valu un souci.
C’est une marchandise avariée qui n’a que la peau dure. La bonne marmite se sent par son odeur. Nous avons vu et vécu. Nicolas Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément », comme le dit à juste titre un adage : « ku nara def lu juup xocc daf koy def bu leer nak nãn ci sunu dig pencim ».
En lieu et place d’un véritable changement réel allant dans le sens l’éthique et l’équité, notre pays, le Sénégal, régresse de plus en comme une peau de chagrin, est décidément dans une zone de turbulence, tombe plus bas que jamais, qu’il ne l’était. Car les mêmes causes irrécusables reproduisent nécessairement les mêmes effets préjudiciables.
Place à la rupture éclopée en temps réel, tant par son caractère théâtral saugrenu , dilatoire que par son verbatim creux. Depuis 2012 à nos jours, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. L’espoir de tout un peuple debout et fier de l’être, qui croyait dur comme fer à un changement radical, tant suscité n’a pas eu lieu. Depuis lors, la montagne a accouché d’une souris. Que nenni, les promesses électorales en grande pompe et à grands renforts de publicité mensongère ne sont en définitive qu’une coquille vide.
Les scandales infinis de la république en vase clos des prédateurs, des corrompus tous ligués, se perlent et se corsent de plus en plus à la pelle à ciel ouvert, sans que rien ne puisse les arrêter.
Chaque jour que dieu fait, les esclandres répétitifs se raffermissent à un rythme effréné. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, la déliquescence estampillée d’un état voyou « Coumba am ndeye ak Coumba amul ndeye– xaji ak sen »- qui fait florès des pieds et des mains, minimise, et balaie d’un devers de main cousu de fil blanc, et ce, à bras raccourci, les manières aléatoires de son ramassis de clusters de dépités farandoles, s’adonnent non seulement ouvertement à la place publique à un trafic de passeports diplomatiques à ciel ouvert ci sunu dig deuk bi se frottent les mains, tant qu’ils sont dans le registre de la loge made franc-maçonnique .
Comme si rien n’était, s’y greffent encore en cascades pimentées et en continu d’autres esclandres burlesques à couper le souffle, qui s’empilent les uns après les autres, et sous le nez et à la barbe du procureur supplétif de la république, passent comme une lettre à la poste.
Pour rappel, l’affairiste MackySall, et vous le savez, a délibérément mis sous coude le dossier du coud, qui épingle Cheikh Omar Hann, ex Directeur des œuvres universitaires de Dakar, malgré ses casseroles si bruyantes, a gravi des échelons indus, a été catapulté le ministron de l’enseignement supérieur des leurres. Et ce n’est pas tout. Affaire Bictogo, Abdoulaye Sylla, Mame Mbaye Niang /affaire prodac, avec son magot de 30 MDS FCFA, ou l’autre valet béni oui-oui du palais fétichiste, échappe lui aussi par miracle à la justice instrumentalisée, soumise et au garde-à
vous.
On l’oublie souvent. Celui qui est étrangement abonné au JA -et à quel prix et à d’autres journaux hexagonaux-, martelait ceci : « il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine ».
Le blanchisseur de l’argent sale, le Violeur et Casseur du Siècle au Sénégal, par ses ratonnades massives et à propensions, tenta vainement de justifier l’injustifiable de sa fortune si colossale par des dons, entre autres, l’affaire Jackpot père et fils, sans oublier la vieille histoire rocambolesque -Arcelor Mittal, d’après la révélation du journal- « la lettre du continent », les 72, 2 MDS FCFA ont été virés dans le compte personnel de Macky Sall à la banque BNP Paribas.
Et les privilèges indus des nominations étranges biscornues ombrageuses s’amoncellent et dans le secret le plus opaque.
L’arroseur arrosé, est impliqué dans plusieurs affaires de détournements massifs, maquillés : « Macky Sall déclarait qu’il a bénéficié des privilèges relatifs à sa position d’ancien premier ministre ». Le Cheval de Troie de la démocratie imaginaire ne s’est jamais exprimé publiquement sur la question qui fâche.
Comme pour ne rien arranger, un autre scandale qui n’en est pas un éclabousse Macky Sall et Son Frère, Aliou Sall au cœur de l’état. Aliou est accusé par la BBC d’avoir touché des pots-de-vin lors de l’attribution de deux champs pétroliers et gaziers.
À l’époque, selon ledit journal bien renseigné, Aliou Sall était salarié de l’homme d’affaires Franck Timis qui a obtenu les concessions au large du Sénégal. Le plastique avait menacé de porter plainte au Sénégal. Le même rituel sévit. C’est le cas de Cheikh Omar Hann. Même chose aussi pour Mansour Faye, qui cumule plus de postes que Karim Wade, ancien super ministre d’état du Ciel et de la Terre, des transports et des infrastructures.
Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que le Département du Développement communautaire et de l’Équité socialeavec en prime un budget extensible, et dont l’opacité est criante.
De délégué à la Protection sociale et à la solidarité nationale et au nom du népotisme attentatoire, il est désormais Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ne souffre d’aucune moralité.Mansour Faye, par ailleurs beau-frère du président, était chargé de l’achat et de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence pendant la pandémie de Covid-19.
Une aide de 69 milliards de francs CFA (plus de 105 millions d’euros). Mis en cause pour mauvaise gestion, il affirme qu’il ne répondra pas à une éventuelle convocation de l’Ofnac, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption.Et ce scandale n’est que la face cachée de l’iceberg. Où sont passés les 767 milliards du plan décennal et la lutte contre les inondations récurrentes ?
Aucun audit n’a été diligenté par l’assemblée des godillots de service et des sinécures. Et les dossiers qui épinglent les rats et les vers de terre de la république des prédateurs et des corrompus circulent librement en toute quiétude, dorment dans les tiroirs aux oubliettes.
Patatras, le conte à rebours continue, reprend du poil et du service. Simon et Kilifeu hier bien acclamés hier par le maître de l’esbroufe de « Y’en a marre » ne sont plus les odeurs d’une sainteté, sont sacrifiés sous l’autel des règlements de compte, sont accusés respectivement de trafic d’être humains, d’escroquerie et de passeports diplomatiques.
C’est une rapine supplémentaire politique de basse œuvre, tendant à amuser la galerie, pour masquer et minimiser davantage les scandales de la république des caïds, des prédateurs, des corrompus, des passe-droits, des privilèges et des lois d’exception.
Alors que les soi-disant députés-dépités de Benno bok yakaar, Mamadou Sall et Boubacar, qui sont cités dans l’affaire dite des passeports diplomatiques bénéficient d’une impunité et de la protection du juge et partie, ne s’inquiètent outre pas mesure : deux poids et deux mesures.
Le corporatisme sans éthique ni équité prétend se réfugier derrière une argutie de piètre qualité, selon l’article 51 : « aucun député, ne peut être poursuivi ou arrêté ». Et l’assemblée nationale a levé maintes fois, sans broncher, les yeux fermés , la tête baissée et sur le diktat d’en haut, l’immunité parlementaire d’une certaine frange de l’opposition sélectivement triée au volet.
Le satanisme a-t-il donc frappé à nos portes ? Je le crois à mon intime conviction. Et pour cause.
Désormais, sous la magistrature du malfrat autocrate, tout dépend de la posture des uns et des autres au bon et mauvais endroit.Voilà à quoi cela nous mène aujourd’hui ! C’est tout simplement indigne. La même mécanique à géométrie variable continue !
Je le rappelle à tout instant. Ce qui n’est pas possible de faire pour lever le statut d’immunité d’un monarque, qui devient dans les faits, une impunité, est nécessairement applicable aux parlementaires indociles.
Quoique l’on puisse dire, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une inquisition totale, et qui tourne à plein régime, dans laquelle les consciences doivent être nécessairement aliénées pour parachever l’absolutisme ! Nous sommes bien dans une Assemblée servile, de service et des sinécures !
En réalité, désormais, dans ce pays, le peuple vote, mais on peut lui enlever à tout instant son pouvoir présumé par des mécanismes douteux.
Autrement dit, il n’y a jamais de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall. C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus par étourderie à l’échelle nationale. C’est tout simplement indécent, voire même immoral politiquement.
C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet, et pour justifier l’injustifiable. On ne vote pas des lois décriées en fonction des intérêts politiques, exclusifs mal placés d’un président – monarque de la république. Lors des prochaines locales en perspective, et dans l’hypothèse d’un tel vote impensable en faveur de la bannière Benno Bok yakaar, le totalitarisme de la gouvernance de Maky Sall s’installera définitivement dans ce pays. Il faut absolument un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs.
Sérieusement, pour dire la vérité, rien que la vérité, peut-on parler d’une justice crédible, indépendante, libre et libérée du pouvoir politique, ne pas pouvoir convoquer Macky Sall, en levant son immunité, qui est source d’impunité, pour moult trahisons, a été un acteur principal dans l’affaire des 7 milliards de Taiwan, constitue une goutte d’eau sur la fortune étrange d’un fraudeur au plus haut sommet de « l’État –APR» à cause de ses milliards obscurs, sortis de terre,
on ne sait où et comment.
Dans ces conditions, il va de soi qu’il nous gouverne de la sorte, nous ne promet que de la sueur, du sang et des rivières de larmes.
C’est le propre de tout aventurier, guignol, qui jouit du pouvoir, voyage à tout vent et tous azimuts et à travers la planète entière, pour croire se donner une fausse renommée internationale ou de prestige, dépense sans compter l’argent du contribuable, siphonné, est constamment pris comme un matelas financier, criblé d’impôts et de taxes de sortes, jusqu’à la lie. C’est qui l’intéresse de prime abord, ce n’est pas tant la vertu politique, qui l’anime, n’est pas dans son champ d’action, et je ne sais quoi encore, mais son surmoi démesuré, qu’il se fait de sa propre personne imbue.
Le clinquant perd ses pédales et ses marques, alors qu’il n’était rien, en tirant le diable par la queue, dans un quartier populaire de la capitale sénégalaise.
En politique, l’erreur se paie cash. Que voulez-vous ? En Afrique, les grosses cylindrées tire-l’œil, sorties de terre, on ne sait, où déterminent les scrutins de pacotille. Et la caravane passe ! Circulez, il n’y a rien à voir ! À bon entendeur, salut !