Troisième mandat présidentiel : où a-t-on vu un Autocrate respecter sa parole donnée ? Par Ahmadou Diop.
Troisième mandat présidentiel : où a-t-on vu un Autocrate respecter sa parole donnée ? Par Ahmadou Diop.
Sa vulgaire sarabande envoyée aux charbons ne dit ce que leur envoyeur veuille bien entendre. Qui peut donc croire vraiment au changeant et qui nous promettait de réduire son mandat présidentiel de 7 à 5 ans, puisque le fameux référendum en mars 2016 ne concernait pas en cours ? Que vaut la parole d’un menteur imprévisible et incorrigible, qui nous disait et à qui voulait l’entendre, ne jamais mêler sa famille dans la gestion de l’état ?
Seydou Guèye, l’avarié, l’endiablé doungourou fidèle captif, ripoux, porte-parole alimentaire des charniers de mensonges cousus de fil blanc, qui est fidèle à lui-même, sa parole n’a jamais valu un sou. Quant à Ismael Madior Fall, le ministron de la justice et garde des sceaux, accrédité auprès du tyran, déclare : «en principe, c’est le deuxième et dernier mandat du chef de l’Etat et pose une question et y répond.».
Macky Sall peut-il se présenter pour un troisième mandat à la présidentielle de 2024 ? «Je pense que la Constitution est assez claire.»
Ce que dit la constitution, est une chose, mais lorsqu’il s’agit de respecter son esprit à la lettre, c’en est une autre. Car le faussaire né, en a une autre lecture étriquée. On aura beau mettre sur pied une constitution inviolable et des garde-fous, le caïd, tant qu’il est au pouvoir, la piétine allégrement par sa lâcheté.
Celui qui nous promettait la rupture et un état de droit, s’est dédit à maintes reprises avec une désinvolture titanesque. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il a nommé plus qu’un village entier portant les mêmes patronymes particuliers bien sonnants dans toutes les structures de haut niveau de l’états sénégalais vassalisé jusqu’à la lie. Comme d’habitude- ndeyi mbiligui– le pédigrée va-t-en-guerre le coupable, maître des tripatouillages électoraux,,le monstre atypique, vindicatif, dévergondé, capitulard, des intérêts colonialistes, l’ennemi public, désigné silencieux, le potentat, qui est surnommé l’inimitable désarticulé, maudit, le traitre de la flétrissure des galéjades, du haut de son rang, de piètre qualité, ne se prononce pas spontanément, mais se garde bien de nous éclairer, et détient par devers son secret de polichinelle, comme tout félon de son espèce.
Qui ne dit rien, se tut, consent, entretient sciemment le doute, tout en laissant le soin à ses blaireaux de ramassis de flagorneurs, passent leur sale temps à n’accoucher que des montagnes de mensonges suintants, qui sont substantiellement conformes à eux. Vous verrez bien que le despote en chair et en os se reniera encore davantage et sans scrupules, le moment venu.
le L’apostat et expert planificateur des manières aléatoires et ses compilations de braquages électoraux confiscatoires à la démocratie empilés les uns et aux autres, s’arroge vertement comme étant l’acrobate menteur professionnel, s’est lamentablement transformé depuis belle en véritable volatile mécréant, profanateur dans l’âme et jusqu’à l’abime, nous a tous menti, et en fait son crédo, contre vents et marées, continuera de nous narguer, nous mentir sur toute la ligne, et sans le moindre regret. C’est inscrit dans son adn qui lui colle à la peau, le poursuivra toute sa vie. Il ne peut s’en dépêtrer. Pour lui, gouverner, c’est mentir et mentir, n’en a cure des récriminations, d’où qu’elles puissent venir.