VIDÉO – THILOGNE – OUROSSOGUI, L’AXE DU CALVAIRE
Les travaux de réhabilitation de la route Ndioum-Bakel progressent à pas de caméléon. Lancés par le chef de l’État en mars 2017, pour un coût de 95 milliards FCFA, ces travaux devaienymt couvrir 330 km, mais pour l’heure ils sont arrêtés à hauteur du village de Thilogne. Du coup parcourir l’axe Thilogne – Ourossogui relève d’un véritable parcours du combattant.
En cette période d’hivernage surtout, les voyageurs souffrent le martyr sur ce tronçon à cause des nombreuses déviations avec les flaques d’eau auxquelles s’ajoutent des nids d’oiseaux et des crevasses. Les populations des villages longeant cette axe ne ratent jamais l’occasion d’exposer leurs courroux à cause de la poussière qui les envahit. « Heureusement qu’avec l’hivernage, nous sommes un peu soulagés car la présence de l’eau atténue la poussière », constate Alassane Sow, habitant de Seedo Abass.
Les chauffeurs, de leur côté, se plaignent également de l’état de cette route décapée à plusieurs endroits. Selon le Vieux Modou Bèye, conducteur de car de transport en commun appelé Ndiaga Ndiaye, serait à l’origine de nombreuses pannes. Il martèle que « beaucoup de chauffeurs ont vu leurs véhicules tomber en panne après avoir emprunté cette route, et avec l’état de la latérite, les pare-brises résistent difficilement. »
Voyageurs et conducteurs espèrent tous que ces travaux vont finir au plus vite pour mettre fin à leur calvaire.