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CONSENSUS ACTÉ : LES CANDIDATS SE SONT RETROUVÉS AUTOUR DE DIAGNA NDIAYE

L’ancien président du Comité de normalisation du football (CNF), Mamadou Diagna Ndiaye, a réussi la prouesse de réunir, autour de lui, les principaux acteurs du football sénégalais, pour lancer les jalons d’un consensus agité depuis plusieurs semaines. Argument principal : le prochain mandat du Comité exécutif de la fédération sénégalaise de football, offre l’opportunité de jouer deux CAN (Cameroun 2022 et Côte d’Ivoire 2023 ou 2024) et une Coupe du monde (Qatar 2022). L’élection prévue le 7 août prochain pourrait n’être qu’une formalité…

Ce mardi, 13 juillet 2021, il a reçu, dans ses bureaux d’Eden Roc sur la corniche Ouest de Dakar, au siège du Comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS), près d’une vingtaine de dirigeants, dont trois des quatre candidats à la présidence de la fédération sénégalaise de football : le candidat sortant, Me Augustin Senghor, en lice pour un 4e mandat, son challenger au 2e tour de l’élection de 2017, Mbaye Diouf Dia et son ex (?) bras droit, Saër Seck. Le 4e candidat, Mady Touré, premier à se déclarer à la course au fauteuil, empêché, a lui envoyé son collaborateur Talla Fall. Autour de Diagna Ndiaye, il y avait le ministre de l’Urbanisme et vice-président de la fédération, Abdoulaye Sow, le Directeur de Cabinet du Ministère des Sports, Ibrahima Ndao, le vice-président du CNOSS et président du comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, Ibrahima Wade.

D’autres hauts responsables du football sénégalais, notamment les candidats à la présidence de la Ligue de football professionnel Djibril Wade et Babacar Ndiaye, ont également pris part à la rencontre qui aura duré plus de 7 tours d’horloge. Au menu des échanges, « tous les points ont été discutés, notamment la réforme des textes, l’élargissement du Comite exécutif mais aussi le consensus pour permettre aux acteurs du football d’aller au consensus avec des concessions dynamiques dans l’intérêt du football », renseigne une source ayant pris part aux discussions.

COMME POUR LE PROTOCOLE DE RABAT

À l’instar du protocole de Rabat qui aura permis de porter le Sud Africain Patrice Motsepe à la tête de la CAF, avec le Sénégalais Augustin Senghor comme premier vice-président, au niveau national, on se dirige vers un deal du même style, même si, indique-t-on du côté d’Eden Roc, « il reste à définir les modalités pour voir qui dirigera l’instance fédérale lors de l’assemblée générale ordinaire prévue au mois d’août prochain. »

La tendance, à l’heure actuelle, c’est évidemment que Me Senghor, adoubé par les autorités de l’Etat et le président du CNOSS, rempile pour un quatrième mandat, afin de garder la main comme ses autres compères du Comité exécutif de la CAF, qui sont tous présidents de leurs fédérations nationales respectives, en plus de leurs postes d’influence au sein de l’instance dirigeante du football africain : Ahmed Yahya de la Mauritanie, Souleymane Waberi de Djibouti, Seidou Mbombo Njoya du Cameroun, Amaju Melvin Pinnick du Nigeria ou encore Fouzi Lekzaa du Maroc.

Dans une interview accordée au groupe Emedia, le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, qui a dirigé le football sénégalais après une période de crise majeure, avant de céder les rênes à Me Augustin Senghor, déclarait que ce dernier faisait du bon travail à la tête de la fédération et ne voyait aucun inconvénient à ce qu’il enchaine un quatrième mandat.

En plus des dirigeants cités plus haut, il y avait l’ex président de la Ligue de foot pro, Louis Lamotte, le président de l’Oncav, El Hadji Amadou Kane, mais également l’homme d’affaires et actionnaire d’un club espagnol, Elimane Lam, Papa Massar Ndoye, Mame Adama Ndour, Oumar Samb, Abdoulaye Guèye au nom des présidents de Ligues car Pape Sidy Lô étant indisponible, car étant souffrant

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