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L’incroyable fuite de l’épouse de l’Emir de Dubaï, qui depuis Londres réclame le divorce et craint pour sa vie

C’est une histoire fracassante qui secoue actuellement le Moyen-Orient. La princesse Haya de Jordanie, femme de l’émir de Dubaï Mohammed ben Rached al-Maktoum, a fui les Emirats arabes unis et réclame depuis l’Angleterre – où elle a trouvé refuge – le divorce. Mardi 30 juillet, elle s’est rendue à la Cour suprême de Londres pour une audience où elle a demandé une mesure de protection pour la protéger d’éventuelles représailles et une autre pour empêcher le mariage forcé de sa fille. Elle a également réclamé la tutelle de ses deux enfants, tandis que l’émir, de son côté, réclame leur retour aux Emirats. 

La princesse était accompagnée de son avocate maître Fiona Shackleton, qui avait représenté le prince Charles lors de son divorce avec la princesse Diana. Mohammed ben Rached al-Maktoum lui, est défendu par Helen Ward, qui a notamment représenté le réalisateur britannique Guy Ritchie lors de son divorce avec la chanteuse américaine Madonna. C’est donc une bataille juridique internationale qui a débuté ce mardi, déclenchée par le départ express de la princesse il y a quelques mois. 

La fugue d’Haya Bint al-Hussein, fille du défunt roi Hussein de Jordanie, a débuté en mai dernier. La quadragénaire, qui, selon le Daily Maila « passé des mois à méticuleusement préparer sa fuite », a quitté Dubaï et son mari pour se rendre premièrement en Allemagne, aidée par l’un de ses amis diplomate allemand. Voyant sa demande d’asile rejetée, elle s’est ensuite réfugiée avec sa fille de 11 ans et son fils de 7 ans (et avec 34, 5 millions d’euros) en avion dans sa résidence londonienne de Kensington, achetée en 2017 pour 85 millions de Livres sterling. Depuis, celle qui est la sixième épouse de l’émir souhaite retrouver sa liberté après avoir vécu 15 années aux côtés du monarque emirati, épousé en 2004.

Elle s’est enfuie « par crainte d’être assassinée »

Mais pour quelles raisons la princesse a-t-elle décidée de s’enfuir ? La princesse Haya de Jordanie se serait réfugiée à Londres « par crainte d’être assassinée ou ramenée de force à Dubaï » selon le Daily Mail. Une crainte qu’elle nourrit depuis qu’elle a découvert que son mari lui aurait menti au sujet de « l’emprisonnement et la torture de sa fille aînée ». 

En effet, en mars 2018, c’est la princesse Latifa Al Maktoum, l’une des filles de l’émir, eue avec une autre femme, qui s’est échappée des Emirats arabe unis par la mer pour refaire sa vie aux Etats-Unis. Dans une vidéo Youtube, elle dénonçait la maltraitance qu’elle subissait de la part de son père. Mais celle-ci a été interceptée et serait depuis emprisonnée et torturée à Dubaï, selon le Daily Mail. A ce jour, la jeune femme n’est pas réapparue vivante depuis décembre 2018. Des faits que Haya de Jordanie ignorait, son mari prétendant que Latifa avait été victime d’un complot d’extorsion. « La princesse Haya a finalement appris la vérité sur ce que son mari avait fait à sa propre fille et craint que cela ne lui arrive aussi. […] Elle a découvert par elle-même ce que Latifa avait enduré et s’est demandée quel genre d’homme met sa propre fille en prison ? « , explique l’une des sources au quotidien.

Cette fuite serait également motivée par la jalousie du monarque envers son épouse et le garde du corps de la famille, selon The Times. Une « apparente proximité » qui a éveillé des soupçons d’infidélité de la part de l’émir et qui aurait provoqué sa colère.

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Après la divulgation de sa fuite, le cheikh Mohammed avait écrit un message sur son compte Instagram, avant de le supprimer : « Toi, la traîtresse […) Cela m’est égal que tu vives ou que tu meures ».  

L’audience devant la Haute cour se poursuivait ce mercredi. Pour l’Organisation Detained in Dubai, basée à Londres et qui affirme aider juridiquement les victimes d’injustice aux Émirats, la fuite de Haya de Jordanie permettrait d’obtenir un témoignage et de mettre en lumière les violences présumées dans le pays : « Nous espérons qu’elle restera en sécurité et qu’elle coopérera avec les autorités internationales pour révéler les abus présumés perpétrés derrière les portes du palais royal de Dubaï », a déclaré Radha Stirling, la présidente de l’organisation.

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