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« Mauritanie : A propos de l’esclavage dans le milieu Soninké du Guidimkha »

Ce dernier temps, j’ai suivi avec regret l’avalanche de propos haineux sur les mouvements abolitionnistes. Des propos qui ont fait la lune d’une certaine presse Mauritanienne, venant de lobbyistes « pro-état mauritanien » chantent-ils haut et fort, qui font la promotion du culte et coutume esclavagiste au sein de la communauté Soninké, de partout dans le monde comme un label culturel intouchable.

Ils ne sont pas n’importe qui, ce sont des soi-disant « intellectuels, érudits, imams », l’élite Soninké qui a fréquenté des grandes écoles, certains étaient ministres jusqu’à récemment, d’autres sont élus députés, maires et conseillers régionaux. Ils ce sont exprimés sous un pseudonyme de « Tounka Lemou Kofo », qui peut se définir ainsi : « Tounka par Roi ou Dieu; Lemou par les enfants, Kofo par groupe social », donc en une phrase : « organisation de Fils du Roi ou de Dieu. » Ce ne sont que des mythomanes pervertis, qui s’autoproclament fils de Dieu ou des Rois alors qu’ils ne peuvent nous apporter leur arbre généalogique qui les lie avec un quelconque roi à plus forte raison d’être les fils de Dieu. S’ils sont musulmans, Dieu n’a pas de fils, s’ils sont chrétiens, le seul fils de Dieu reconnu par les chrétiens est Jésus que les musulmans ont identifié au nom de Seydina Issa.

Fousseinou Soumani camara a été arrêté et mis sous mandat de dépôt à la prison de Dar-Naïm le 27 novembre 2019 sur plainte de l’ONG contre Discours Extrémistes que dirige Mohamed Ould M’Bareck. Cette ONG a été sollicitée par les victimes de Fousseinou Camara avec des preuves à l’appui, qui n’a cessé d’harceler, vilipender ces citoyens sans histoire depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux, en les traitant d’esclaves qui ont renié l’ascendance de leurs pères, aïeux et ils y resteront comme de vulgaires sauvages esclaves jusqu’à la fin du temps quoi qu’ils fassent. La plainte est suivie par l’ONG contre discours extrémistes et Maitre Ghali avec la collaboration de Maitre Ahmed Ely et Zakaria. Cette ONG n’est pas à sa première plainte, l’ex-ministre Amédi Camara est poursuivi devant la justice depuis Avril 2018 pour apologie de l’esclavage.

Avant l’arrestation de Fousseinou Camara, une autre plainte a été introduite par les avocats IRA-Mauritanie, l’ONG IRA et les victimes Soninké ont esté naturellement devant la justice, M. Boubacar Camara alias Moustapha Camara, président du groupuscule apologiste de l’esclavage « democratia islamique », Oumar Camara alias Borou Camara, Bouthié Dioumassy et Bouyé Dembelé, un ressortissant Malien en fuite qui a séjourné sur le sol Mauritanien au moment des faits.

La plainte est baisée sur des preuves à l’appui, qui sont entre les mains de la justice Mauritanienne actuellement. Ces individus font l’apologie de l’esclavage, diffusent, distribuent d’injures à caractères esclavagistes, font la promotion de l’esclavage, ce qui est réprimé par la loi incriminant l’esclavage et ses séquelles. Cette plainte est suivie par Maitre Zakaria et Ahmed Ely avec la collaboration de Maitre Ghali.

J’ai été très surpris de voir ces activistes esclavagistes chevronnés dans le milieu Soninké continuent à diffuser leurs sottises autrement dans la presse, ils tentent maladroitement de minimiser leur activité ignoble et criminelle. Le comble du comble, ils tentent d’embobiner le public dans leur délire sans limite en se posant comme victime. Ce sont des professionnels habitués au mensonge, ragot, chantage, harceleur politique, judiciaire et manipulateur de consciences ; qui ce sont heurtés désormais à la modernité de la preuve technologique qu’ils ne pourront jamais botter en touche devant toute autorité judiciaire sérieuse.

Selon les dernières nouvelles, les têtes pensantes du groupuscule extrémiste, M. Moustapha Camara et Borou Camara ont bénéficié d’une liberté provisoire sous contrôle judiciaire le 27 décembre 2019. Ces malfaiteurs ne peuvent être innocentés sans un jugement, pendant que, leur tissu du faux et usage de faux crie sur la toile, qu’ils ont été libérés et innocentés sans jugement.

C’est complètement absurde et dingue, ils autoproclament des décisions judiciaires non prononcées encore. Sur quelle planète se nourrissent ces gens là ? C’est extrêmement grave, tout en ridiculisant la justice. Avec eux, on n’a tout vue et entendu, même des mandats d’arrêts faux ont été diffusés au nom de la justice Mauritanienne contre certains militants abolitionnistes. Ils se substituent à la place de la police judiciaire, du procureur ou le juge, tous les moyens sont bons pour semer la brouille et le doute chez leurs victimes afin de les traumatiser d’avantage. Il est vraiment temps que la justice met fin définitivement à leur activité illégale.

Par Diko Hanoune/ Abolitionniste Mauritanien

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