VIOL IMAGINAIRE : LE PIEGE SE REFERME SUR ADJI SARR ET LES COMPLOTEURS (PAR SEYBANI SOUGOU)
« Le courage du mensonge n’est pas donné à tout le monde : le plus dur n’est pas de mentir, mais de construire un mensonge cohérent qui tient la route »
« En France, en 2015, une femme avait inventé son viol et raconté qu’elle avait été violée sur les berges de la Garonne, en Sud-Gironde. A l’époque, l’histoire paraissait très crédible, avait nécessité la mise en œuvre de moyens exceptionnels et déclenché des investigations des gendarmes de la brigade de recherches. A l’arrivée, point de viol ; tout n’était qu’affabulations et pure invention. La victime imaginaire a été poursuivie devant le tribunal correctionnel de Bordeaux et a été condamnée pour dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ayant entrainé des investigations inutiles. Le tribunal correctionnel a infligé à la victime imaginaire une peine de 4 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins et réparation à hauteur de 2500 euros pour un préjudice moral causé à l’homme accusé d’être le violeur ».
Dans l’affaire Adji Sarr, la chronologie des faits le 02 février 2021, révèle une énorme faille, passée inaperçue, (au début) qui plombe totalement les accusations de viols, et confirme la thèse de la préméditation du complot. En effet, tout débute avec la plainte du 02 février 2021.
Chronologie de la plainte du 02 février 2021
La plainte d’Adji Sarr « pour viol et menaces de mort » adressée au Commandant de brigade de la section des recherches date du 02 février 2021 (la plainte a été reçue par la SR le 03 février 2021, comme le mentionne la décharge du commandant de la SR).
2 témoins présents sur les lieux le 02 février 2021 (la 2eme masseuse, Aïssata BA et le mari de la propriétaire du salon Sweet Beauté) sont formels : Adji Sarr a quitté le salon après 23 heures, à bord d’un véhicule noir. Le mari de la propriétaire du salon a précisé aux enquêteurs de la section des recherches qu’Adji Sarr lui a remis 50 000 F CFA, aux alentours de 23 heures.
Il faut être clair et précis : la plainte d’Adji Sarr est datée du 02 février 2021, après le dernier viol supposé. Or, la plainte n’est pas une lettre manuscrite ; c’est une lettre écrite sur ordinateur. En effet, si Adji Sarr a quitté le salon le 02 février 2021, après 23 heures, cela signifie que la plainte a été rédigée sur un ordinateur entre 23 heures et 23h 59 (en 1 heure de temps chrono) ; puisqu’après minuit, nous sommes le 03 février 2021.
Etant donné que nous sommes en période de couvre-feu et qu’aucune structure de services informatiques ou de type TAXIPHONE n’est ouvert à Dakar à 23 heures ; cela veut dire qu’Adji Sarr a forcément été emmenée au domicile d’une personne qui dispose d’un ordinateur et d’une imprimante (la plainte a été imprimée). Cette tierce personne aurait recueilli et retranscrit le récit d’Adji Sarr, une victime imaginaire, en 1 heure, top CHRONO. Ce qui est évidemment, est totalement impossible (car entre le moment où elle a quitté le salon et le moment où elle a été transportée dans le domicile d’une tierce personne pour rédiger la plainte sur ordinateur, il s’est passé plus d’une heure, d’autant qu’une victime de viol en état de choc émotionnel, prend du temps pour raconter les faits).
La ficelle est trop grosse, et le mensonge flagrant. La victime supposée Adji Sarr qui dit être l’auteur de la plainte du 02 février 2021 doit remettre à la justice l’ordinateur ayant permis de rédiger la plainte (puisqu’elle prétend en être l’auteur ; bien entendu aucun sénégalais ne croit pas une seule seconde qu’Adji Sarr, dont le niveau intellectuel est limité, soit capable de viser les articles 292 et 320 du code pénal).
Tout le monde sait que lorsqu’un texte est écrit sur un ordinateur, tout est tracé : l’auteur du document, la date de création dudit document ainsi que l’heure et la date de la dernière modification.
La date de création du document permettra de savoir si la plainte a été rédigée à l’avance (un complot prémédité), à savoir que les commanditaires attendaient juste la venue de SONKO au salon pour dater la plainte et dérouler leur plan machiavélique (si SONKO était venue le 10 février, la plainte serait datée du 10 février) ; ou si la plainte a été rédigée le 02 février entre 23 heures et 23h 59.
Au vu des éléments précités, il ne fait l’ombre d’un doute que la plainte d’Adji Sarr, du 02 février 2021 a été rédigée à l’avance sur un ordinateur.
Les comploteurs sont trop pressés et se sont comportés comme des amateurs : ils auraient dû dater la plainte le 03 février, pour tenter de la rendre un peu plus crédible.
« L’ordinateur » d’Adji Sarr (à supposer qu’elle en ait) qui a permis de rédiger la plainte doit révéler ses secrets. Il faut saisir et exploiter les données du matériel informatique qui ont servi à rédiger la plainte (ordinateur et imprimante) pour situer la date et l’horaire de la rédaction de la plainte, identifier les complices et remonter aux commanditaires.
Dans ses dépositions, la victime imaginaire dit avoir supprimé un SMS émanant de SONKO. Espérons qu’elle ne dise pas cette fois que l’ordinateur qui a servi à rédiger la plainte a disparu.
Petit à petit, le mensonge du viol imaginaire s’écroule : lentement mais surement, le piège se referme sur Adji Sarr et les comploteurs de l’ombre.
Seybani SOUGOU – E- mail : sougouparis@yahoo.fr
Rappel – Chronologie de la plainte du 02 février 2021
• Ousmane SONKO se présente au salon de massage le 02 février 2021, à 21 heures,
• Ousmane SONKO quitte le salon aux alentours de 22 heures,
• La victime imaginaire remet 50 000 F CFA au mari de la propriétaire des lieux, aux alentours de 23 heures,
• La victime imaginaire quitte le salon le 02 février après 23 heures ; or, sa plainte est datée du 02 février, cela signifie qu’elle a été rédigée sur ordinateur entre 23 h et 23h 59, ce qui est totalement impossible ( car entre le moment où elle a quitté le salon et le moment où elle a été transportée dans le domicile d’une tierce personne pour rédiger la plainte sur ordinateur, il s’est passé plus d’une heure, d’autant qu’une victime de viol en état de choc émotionnel, prend du temps pour raconter les faits).
Le 02 février après minuit, nous sommes le 03 février