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Visé par une plainte de l’Ordre des médecins, Didier Raoult contre-attaque

Anna Borissova. Sputnik France

Après l’annonce du lancement d’une procédure judiciaire contre lui, Didier Raoult a déposé plainte contre le président du Conseil national de l’Ordre des médecins pour «harcèlement». Cité par BFMTV, l’avocat du chercheur marseillais a dénoncé «une entrave à la liberté d’expression».

Visé par une plainte du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), après des propos jugés controversés sur l’épidémie de Covid-19, le professeur Didier Raoult contre-attaque. Le directeur de l’IHU Méditerranée Infection a à son tour déposé une plainte auprès du parquet de Paris pour harcèlement contre Patrick Bouet, le président du Conseil concerné, rapporte le 22 décembre BFM TV se référant à son avocat Fabrice Di Vizio.

La plainte du Cnom contre l’infectiologue de l’IHU de Marseille est jugée «incompréhensible» par le représentant de M.Raoult, cité par le média, car «le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a délégué lui-même ces poursuites à l’Ordre départemental, quelques semaines auparavant». Il s’agit donc d’un doublon de la plainte déjà initiée le 12 novembre, selon la défense du professeur marseillais.

En outre, l’avocat a dénoncé auprès de BFM TV «une attaque ad hominem» et a affirmé que cette nouvelle procédure n’apportait «absolument rien, à moins que le Conseil national ne fasse pas confiance à l’Ordre départemental et souhaite garder un œil sur la procédure».

«Deux poids, deux mesures»

Ainsi, selon le média, Fabrice Di Vizio soupçonne une procédure d’«intimidation pour entraver la liberté d’expression d’un universitaire».

L’avocat de l’infectiologue a souligné un système de «deux poids, deux mesures» qui selon lui, «marquera la gestion de cette crise par l’Ordre national des médecins».

Didier Raoult est au cœur d’une polémique pour avoir étrillé la gestion de la crise par les autorités et les conflits d’intérêts dans la recherche internationale sur le traitement du coronavirus. Ses propos avaient poussé le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône à saisir la juridiction disciplinaire, et le Cnom a choisi de s’y associer.

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