INTERNATIONAL

Voici pourquoi les Français ne pourront pas choisir la marque du vaccin anti-Covid, selon Véran

Anastasia Patts. Sputnik France

Comme les deux vaccins anti-Covid commercialisés en France, ceux de Pfizer et de Moderna, présentent la même efficacité et les mêmes indications, «il n’y a pas lieu de poser la question du choix», a déclaré le 7 janvier Olivier Véran à BFM TV. Les autres vaccins à venir seront soumis à la même règle.

En cas de «même niveau d’efficacité» des vaccins anti-Covid, les Français n’auront pas la possibilité de choisir la marque pour être vaccinés, a indiqué le ministre de la Santé le 7 janvier sur le plateau de BFM TV.

Actuellement, le vaccin de Pfizer et celui de Moderna sont les seuls approuvés pour le marché français.

«Aujourd’hui, nous avons deux vaccins validés, deux vaccins à ARN Messager […] avec la même efficacité, les mêmes indications. Il n’y a pas lieu de poser la question du choix», a expliqué Olivier Véran.

© AP Photo / Lionel Bonaventure

D’après lui, le même principe s’applique pour les autres vaccins disponibles en France, par exemple, les vaccins pédiatriques ou contre la grippe.

Idem pour les autres futurs vaccins

Annonçant l’arrivée prochaine de trois autres vaccins, le ministre a promis d’appliquer la même règle pour ceux-ci:

«Nous aurons d’autres vaccins, il y en a trois autres qu’on attend assez rapidement. Si les indications sont les mêmes que pour les deux premiers, vous serez vaccinés par l’un ou l’autre, indistinctement», a-t-il ajouté, «comme ce sera le cas dans le monde entier».

Le risque de contamination n’est pas écarté

Répondant à la question de savoir pourquoi certaines personnes vaccinées restent toujours confinées, par exemple les résidents d’Ehpad, sans possibilité de revoir leurs proches, le ministre de la Santé a pointé l’absence de données «dans aucun pays du monde» sur une éventuelle protection du vaccin contre le risque de contamination. Selon lui, le vaccin «protège, dans 95% des cas, des formes graves pulmonaires».

Auparavant, le ministre de la Santé avait approuvé le report de l’administration du rappel du vaccin de Pfizer et de BioNTech. La deuxième dose pourra être injectée jusqu’à six semaines après la première au lieu de trois. Ce délai a été écarté pour «élargir la couverture vaccinale des personnes prioritaires», a expliqué l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page