Wade-Macky : « le Géniteur » et le Traitre Tribaliste. Par Ahmadou Diop CPC.

En Afrique des nègres de service interposés, l’aliénation culturelle ayant le dessus sur les consciences altérées, la morale colonialiste veut que la culture de la trahison soit source de rigueur et de pédagogie, de promotion sociale politique, pour le bonheur et la jouissance des traitres de référence médiocres -satellites pantins, tribalistes pro-coloniaux.
Ainsi donc, pour avoir le résultat escompté, et pour cause, les sorciers invisibles, qui tirent par derrière les ficelles, agissent dans le secret des dieux et de façon souterraine et par leurs propres médias interposés, intervertissent les rôles de sorte que l’antagonisme abyssal entre les géniteurs et les traitres des ritournelles, tourne nécessairement en boucle et en faveur de ces derniers, qu’il faille même leur accorder des circonstances atténuantes, pour leur donner un caractère légitime, cynique de piètre qualité.
C’est-à-dire mettre l’un contre l’autre, afin d’en tirer le maximum profit, et de manière pérenne. C’est bien le cas entre Wade et Macky.
Quoique l’on puisse dire, le premier, c’est-à-dire, wade, a séjourné plusieurs fois en prison sans répit, et s’est farouchement opposé durant 26 ans et à couteaux tirés contre le pouvoir tyrannique, le tout-puissant du parti socialiste, a donc manifestement permis l’alternance, au soir du 19 mars en 2000. Ce n’est ni Senghor, encore moins Abdou Diouf à qui on a donné le pouvoir sur un plateau d’or.
Tous les autres ne sont que des abrutis teigneux et des transhumantes farandoles, ont brouté et mangé dans tous les râteliers, y compris l’étrange multimilliardaire, Moustapha Niasse, est devenu le cireur du palais en place « Nédo Ko Bandoum ».
Alors que Macky Sall, le véritable diable tribaliste, l’opportuniste, arriviste, m poltron, lâche même, était totalement inconnu hier dans l’échiquier politique sénégalais, se fraya avec fracas un chemin et à bras raccourcis par des postes de nominations, s’érigea en un quart de tour en victimaire des leurres et par la baguette magique de la référence mondialiste.
C’est la règle des félons comploteurs-profanateurs-menteurs professionnels, mécréants, francs-maçons dans l’âme jusqu’à l’abîme et du haut de leur rang.
Il n’y a pas un seul qui échappe au diktat colonial par des non dits et des preuves. Les prétendues de pacotille toutes dévergondées, congratulées, et dressées en coupe réglée, foisonnent, et pullulent comme des champignons, notamment en Afrique dite honteusement francophile et même anglophile.
Robert Mugabe, le résistant, le père de l’indépendance du Zimbabwe, mort récemment, le président Sylvanus Olimpio, le premier ministre congolais, Patrice Lumumba, pour citer que ceux là, sont tous assassinés sous l’autel du radotage-paix à leurs âmes, sans oublier bien sûr, le tigre réel de la côte d’ivoire, a bien laissé des plumes, en 2010.
Ce que l’on pourrait appeler le plus vaste complot, ne me démentira pas, parce qu’il a voulu libérer son pays des griffes impérialistes.
Depuis, la nébuleuse communauté dite Internationale de 3 pays, réduit tout à elle-même, répéta à la planète entière les mêmes éléments de langage, déclara unilatéralement leur valet, Ouattara comme le vainqueur contre Laurent Gbagbo, le détenu politique de la CPI.
Au nom de la démocratie des urnes parlantes, la légitimité d’un gouvernement doit se faire sur le terrain et non à l’extérieur. Or, selon la charte de l’impérialisme ou « de la servitude » :
Article 6° :
Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité.
La même logique se prolonge en Libye après l’assassinat du colonel Kadhafi. Deux gouvernements parallèles se disputent le pouvoir par les armes, et se regardent en chiens de faïence.
L’idéologie essentiellement expansionniste par définition, tient mordicus à ce que l’opinion publique endogène se rebiffe à tout prix contre les géniteurs, fussent-ils mêmes démocrates, ou des résistants.
Wade –de diable à divin ? De grâce, les semeurs verbeux et de la haine illimitée, arrêtez votre hypocrisie et l’étalage permanent de vos légèretés chroniques !
Soyons justes et honnêtes! Entre Wade-Macky Sall, il n’y a pas l’ombre d’une comparaison possible.
Wade n’a jamais déporté des sénégalais de force ou de gré, avait toute la latitude de charcuter et réduire au silence le renégat pour le faire définitivement, quand il promettait de créer un gouvernement parallèle en cas de victoire.
Sans Abdoulaye Wade Macky Sall ne serait rien. Et le contraire n’est pas autorisé. Et la morale aurait voulu qu’il soit meilleur que son devancier, puisqu’il nous avait vendu la rupture, la sobriété, la transparence et l’efficience. Ce n’est pas le cas, mais du vent.
Le personnage curieux dans son dernier meeting au stade Amadou Barry laissait entendre que le régime avait commandé du matériel électrique pour faire du FOXARCI. Pourtant ses prédictions cataclysmiques n’ont jamais eu lieu.
D’autre part, toute l’action de Dieux, le Tout-puissant, le miséricordieux passe par des hommes. Car le premier n’a pas eu le même parcours que le second. C’est la nuit et le jour. Certain chroniqueurs n’y vont pas sur le dos de la cuillère, écrabouillent ouvertement le pape du sopi avec des ratonnades en toute circonstance, en tout lieu, mais quand il s’agit du maître des fonds bonds habituels, par leur manque de courage, ils mesurent leurs écrits, et descendent d’un degré leur taux d’adrénaline. Est-ce à dire que Wade est un démocrate ?
La preuve : on arrête des citoyens pour avoir distribué des tracts contre la haute du prix de l’électricité. C’est une déclaration de guerre, un abus de pouvoir, une dictature digne d’un banditisme d’un régime calamiteux et aux bois en totale déliquescence. Où Se croit-il ? Est-il oublieux au point de s’autoriser tout, en abusant dangereusement des moyens de l’état ? Serait-il là si on lui avait appliqué la même loi ?
« LU DEFU WAXU LU AY DIAMBAT ». Nous n’avons d’autre choix que de déboulonner l’aventurier, le symbole maléfique de la régression bruyamment comme un malfrat. Après quoi, la restauration du régime s’imposera. Il n’y a pas d’autre alternative possible face à un tyran impassible. La Tunisie a radicalement changé le régime présidentiel totalitaire et adopté le régime parlementaire.
L’actuel président symbolique n’a aucune emprise réelle sur les décisions politiques, il est donc obligé de collaborer avec les forces vives. Ici chez nous, au Sénégal, la loi inique donne la majorité parlementaire au monarque, imprime sa marque de fabrique.
De grâce, soyez moins complaisants et accommodants avec le pouvoir autocrate et ses lois liberticides ! Sénégal /Code des communications électroniques auquel s’ajoute le parrainage des partis politiques et les mouvements, pour ne citer que celles-ci.
Le larbin de la duplicité mortifère se dédit en toute circonstance, et en lavant à grande eau ses mensonges cataclysmiques et ses nuisances à propension !
On passe sciemment sous silence deux personnages singuliers. D’abord, Senghor, qui fut par définition, l’homme de français, paix à son âme, l’auteur du fameux coup d’état de 62 contre l’honorable président du Conseil.
C’est bien lui qui a bien ouvert la boite de pandore, par sa seule volonté, instaura le régime présidentiel prédateur, illégal et illégitime, n’a pas eu l’approbation généralisée des sénégalais par voie référendaire, a été cautionné sur diktat du même gendarme colonial.
Celui qui eut une faiblesse de la France, a catapulté Diouf au sommet de l’état sénégalais, comme président par décret présidentialiste , le 1 Janvier 1981, et les scandales sismiques et les crimes physiques, financiers et économiques, dont il fut comptable, ont jalonné et entrainé la chute de son magistère de corrompus, en mars 2000, à la suite des plans structurels de la banque mondiale et du FMI .
Macky Sall himself en chair et en os dans une interview en date 26/01/2016 au journal français, l’express, dont les propos recueillis textuellement par le journaliste- écrivain, Vincent Hugueux, martèle « Aucun pays au monde, même le Sénégal, n’est à l’abri d’un attentat », met en avant, en surfant sur la thématique terroriste. Alors que le ciel sénégalais est déjà dégagé de toute terreur terroriste. Comme pour donner des supplémentaires, dans la foulée et à la question du journaliste :
Vous avez promis de ramener la durée du mandat du chef de l’Etat – dont celui en cours – de sept à cinq ans. Tiendrez-vous parole?
Absolument. Il y aura bien en 2016 un référendum constitutionnel, dont je donnerai la date précise dans les prochains jours; puis un scrutin présidentiel au début de 2016. La suite est connue, passe comme une lettre à la poste.
Depuis lors, hélas, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Car la parole libre se rétrécit davantage qu’elle ne l’était hier, avec en prime, la promotion sociale crescendo de toute sa famille biologique, paresseuse est manifestement à l’abri de tout besoin réel et bénéficie de largesses indues, et pour preuve, occupe des postes taillés sur mesure dans toutes les structures de haut niveau, que compte l’état du Sénégal.
Pis, plus qu’un village entier portant les mêmes patronymes particuliers, visibles et sonnants, y compris les interdictions burlesques et les trahisons multiples qui se corsent à la pelle à tout vent et à ciel ouvert avec son lot incessant d’arrestations massives pour un oui ou pour non, et sous le sceau de la lâcheté, pour cause de trouble, soi-disant à l’ordre public, qui consiste à utiliser et la justice et la police de façon disproportionnée, pour régler des comptes personnels avec des adversaires politiques, dont le seul tort , qu’ils lorgnent légitiment le siège convoité.
Ainsi, pour dire la vérité des faits accablants, établis, jamais dans l’histoire du Sénégal, malgré le tapage médiatico-politique à tambour battant, on n’a vu autant de scandales, de crimes massifs, crapuleux, de fabricants de drogue, de faux billets de banque, de dérives spectaculaires, infinies, agencées les unes aux autres, ne sont jamais élucidées et sous l’autel de la rengaine et de l’impunité, que sous le règne d’un régime le plus scandaleux et son écosystème clanique visiblement d’apartheid.
Or, jusqu’ici, les auteurs ou les commanditaires des assassinats de Bassirou Faye, Touré, au port de Dakar, Fatou Matar Ndiaye, Fallou Sène, pour ne citer que ceux là, et bien connus, courent étrangement, et circulent librement en toute tranquillité et en toute impunité.
Compte tenu de cette liste si macabre et non exhaustive, une commission d’enquête parlementaire en bonne et due forme, rigoureuse, devrait avoir lieu, de ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme un véritable contre l’humanité, pour situer les responsabilités des uns et des autres, afin de les juger et les mettre en prison et sous bonne garde. Peut-on alors parler d’une démocratie absolue au Sénégal ?
Pour rappel, le 20 avril 2012, devant le nez et à la barbe du prétendu Conseil constitutionnel, le voleur eut le culot de déclarer publiquement et indignement un patrimoine immobilier si gigantesque de 8 MDRS de FCFA au rabais, qui contraste parfaitement avec son salaire, en fait de même pour sa femme, Marième Faye, est présumée la propriétaire de la permanence de l’apr.
Comme on dit, les mêmes causes irréfragables reproduisent nécessairement les mêmes effets nocifs. Car en Afrique, le pouvoir est une affaire de famille et de clan, disait François -. XAVIER Verschave.
Pour ce faire, sous la bienveillance active du monarque, celle que l’on appelle la première dame, qui n’a aucun poste reconnu par la constitution, si n’est qu’un symbole, crée sa structure bidon et sous le sceau de l’Association Servir le Sénégal, ou pour se Servir elle-même et son mari à des fins bassement politiques, et dont le but est de transvaser par la ruse, les deniers de l’état à travers des mécanismes obscurs.
Pour couronner le tout, les esclandres scabreux Arcelor MITTTAL, le JAKPOT père et fils, ou l’argent russe qui éclabousse le SALLGate, auxquelles s’y greffent, entre autres, l’AFFAIRE prodac/ Mbaye NIANG, Omar Hann, Aliou SALL, le plastique, mongolien, le crocodile, digère sa proie, sans oublier Abdoulaye Sylla, CHEIKH KANTE, le guichet automatique, ou l’exubérant docteur guitariste de charme de charme et ses casseroles et ses ratonnades à couper le souffle.
C’est ça la rupture sobre, transparente, vertueuse et efficiente ! Il n’y a nullement l’ombre d’une exemplarité palpable, mais plutôt un surréalisme décapant, sur fond de trahisons multiples et de banditisme organisé ! Un tel ignare de son rang, catapulté par effraction au pouvoir, n’est ni compétent, ni vertueux, ni un dirigeant altruiste et influent.
Sa platitude en dit long sur son incapacité manifeste, mortifère, méconnaît totalement la notion d’état et les arcanes de l’administration. Il n’est pas sérieux, parce qu’il est méprisant, arrogant, condescendant, suffisant et versatile, réduit tout à sa personne, n’a jamais inspiré la confiance du peuple qu’il gouverne contre sa volonté, confond la gestion de l’état comme un bien unipersonnel.
« Je suis président de la république ».« Je nomme qui je veux ». « Personne ne peut me tordre les bras ». « Il vaut mieux ne rien dire et cacher son patrimoine ».
Bref, je me passerai de la parodie référendaire-Deum, des législatives en juillet 2017, et surtout la présidentielle de la comédie de 2019, n’était rien d’autre qu’un coup d’état permanent, validé par des observateurs douteux franc-maçon et ce sous la bienveillance et la caution de la dite Communauté soi-disant internationale de 3 pays. Lesquels réduisent tout à eux, ignorent les 187 pays et les relèguent au second plan.
Qui peut donc parler de moralité, de droiture et d’un état régalien ou de séparation des pouvoirs avec des institutions libres et indépendantes par rapport au chef de l’exécutif autoritaire et indigne ?
Pendant ce temps, pour amuser la galerie, on se focalise sur le Vieux en termes d’âge, mais pas dans son esprit et en faculté mentale, bien féconde. Le régime fasciste, pour se défausser et se décharger sur tout, alimente l’inutile débat , allume des contre feux sur lesquels surfent les chroniqueurs-diviseurs en mal de publicité et de prestige, et dont l’objectif est de buzzer.
Par votre vacarme nombrilisme démesuré et votre étroitesse d’esprit, vous mélangez tout, pour semer expressément la zizanie et la discorde, et ce par la mécanique de rhétorique des charniers de mensonges.
De grâce, évitez de dénaturer l’histoire, et ayez la sagesse de l’écrire telle que nous l’avons vue et vécue, au point que chaque sénégalais ou sénégalaise puisse avoir sa propre grille de lecture.
Vous traitez Wade de diable, et par des pirouettes décousues, mais vous vous gardez bien d’en dire autant pour son successeur qui est pire que son devancier.
Dans la crainte d’éviter des représailles et l’épée qui pèse sur votre tête, vous tentez de compenser vos tares usuelles par des non dits, des insinuations avec des propos complaisants, courtois, aigre-doux et alambiqués. Vous participez directement à la division et la confusion par des pirouettes.
la deuxième alternance, le pape du sopi n’a jamais inversé et reporté sine die les locales et les législatives, ni supprimé encore moins
le poste de premier ministre dans le régime présidentialiste.
La principale erreur que l’on puisse lui reprocher à juste tire, par son inadvertance inexcusable, c’est d’avoir fabriqué l’envol des cancres de naissance à la pelle à des postes de haut niveau, dont Macky Sall en première loge, n’a jamais obtenu ni de près, ni de loin l’ombre d’un diplôme d’ingénieur géologique. Je défie quiconque qu’il ne l’a jamais eu, ne risquera pas de l’exhiber à la place. Dans quelle institution d’ingénieur il a été formé rigoureusement à bonne école du côté de la Seine ?
Certes, faire des stages au Sénégal par ci et par là, en France, est une chose, pour quelques mois. Cela ne donne pas la qualité de spécialiste en la matière. Ça, c’est la praxis des faussaires en Afrique des guignols. Il ne suffit pas d’occuper ou de gravir des échelons et être et compétent et avoir des expériences crédibles. C’est une simple vue de l’esprit, qui n’est nullement de l’argent comptant.
Si Wade était toujours un adepte de la secte maçonnique, n’avait pas dégagé les troupes et les bases militaires étrangères d’occupation, Il resterait au pouvoir, quoiqu’il puisse faire, à l’instar des autocrates africains, serviles francophones inamovibles.