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Contraintes de participation ou de représentation des personnes handicapées dans le processus de gouvernance au niveau national ou local : La FSAPH outille les jeunes handicapés de Fatick

Dans le cadre du nouveau programme inclusion sociale, « A Better World » – ABW financé par Irish Aid, l’ONG Sightsavers a identifié la Fédération Sénégalaise des Associations de Personnes Handicapées (FSAPH) en tant que partenaire de mise en œuvre du projet participation citoyenneet politique. A l’étape de sa tournée nationale, le point focal de la FSAPH était hier à Fatick afin de renforcer les capacités de la communauté et d’encourager la jeunesse handicapée à intégrer les instances de décision au niveau local comme national.

« L’objectif du projet est de Participer á accroitre l’engagement citoyen chez les jeunes et jeunes personnes handicapées pour un plaidoyer conjoint pourl’inclusion du handicap dans les plans locaux des Collectivités Territoriales » a informé Moctar Sow point focal national piloté par l’organisation non gouvernementale Sightsavers.

De façon spécifique,il détaille. Il s’agit de partage d’expérience sur la citoyenneté entre les jeunes et jeunes personnes handicapée ;
– Partager des points de vue sur les perspectives de nouvelles formes d’engagement des jeunes handicapés pour des changements politiques ;
– Amener les jeunes et jeunes personnes handicapées à se constituer en groupes d’activés pour porter le plaidoyer sur leur inclusion sociale.

Au cours de cette journée de réflexion , les acteurs ont reconnu que les obstacles à la participation des jeunes et jeunes personnes handicapées aux instances de décision sont multiples et à plusieurs niveaux. Il y va du niveau personnel caractérisé par le manque de confiance en soi, la peur, l’ignorance. Au niveau de la communauté les barrières sont la stigmatisation, la discrimination, le regard. Au niveau institutionnel les contraintes sont une communauté inadaptée, les problèmes d’accessibilité, la faiblesse des finances , le manque d’emploi.

Toujours dans ce registre , El Hadji Mapate Diouf président de l’union régionale des associations de personnes handicapées de Fatick (URAPH /FK) est en phase avec les propositions de la FSAPH par le biais de son président Moussa Thiare pour l’augmentation du nombre de députés à de 166 à 170 afin de permettre l’intégration de 5 députés handicapés dans l’hémicycle.

 

A l’issue de l’atelier l’union régionale des associations de personnes handicapées envisage de mettre en place un cadre de concertation afin de capitaliser les réflexions issues de cette journée de cogitation dans la ville de Mame Mindiss

 

En marge de cette rencontre tenue dans la belle salle des Badienou gokh de la société Viatique 3D , El Hadji Mapate DIOUF vice président de la FSAPH chargé des jeunes et de la culture a réagi sur le viol suivi de grossesse d’une jeune fille sourde et muette à Ourrossogui dans la région de Matam.

« J’appelle toutes les forces vives de la nation à œuvrer pour la promotion et la protection des droits des personnes handicapées. Nous ne pouvons pas comprendre ni accepter qu’une jeune fille sourde muette avec son degré de handicap soit violentée sexuellement et laisse en rade avec ses parents »  a dénoncé vigoureusement El Hadji Mapate Diouf vice président de la fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH) chargé de la jeunesse et de la culture.
Poursuivant , il ajoute et interpelle les nouvelles autorités au pouvoir «  nous lançons solennellement un appel au président de la république son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son gouvernement l’application intégrale de la loi d’orientation sociale (LOS) pour mieux protéger les personnes handicapées plus particulièrement les jeunes dont je suis leur responsable au niveau notre structure nationale ».
Mieux concernant toujours ce viol, El Hadji Mapate Diouf demande au procureur de la république dans la région de Matam à se saisir du dossier pour que la lumière soit faite sur ce dossier que nous déplorons encore une fois ».
Pour terminer Mapate exhorte aux parents à plus de vigilance dans les maisons.

 

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