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Sortie de Tahirou Sarr sur des fraudes visant l’état civil : le ministère des collectivités territoriales dément et apporte des précisions

Par un communiqué transmis à la presse, le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a balayé d’un revers de main les accusations de fraude porté par monsieur Tahirou Sarr, visant l’état civil. Ces propos largement relayées dans la presse et sur les réseaux sociaux ont poussé ont amené le département en charge de l’état de sortir de son confort pour dit-il, rétablir la vérité sur les affirmations qu’il juge erronées.

La sortie de Tahirou Sarr candidat et tête de liste des nationaliste aux élections législatives n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. En cause, ces propos ont poussé le Ministère a sorti un communiqué pour dit-il, rétablir les faits concernant les procédures d’état civil et à dénoncer les accusations de fraude généralisée.

Conformément aux dispositions de la loi n° 72-61 du 12 juin 1972 portant Code de la Famille, le ministère rappelle dans son communiqué que, l’article 43, prévoit que « toute naissance ou décès concernant un étranger se trouvant au Sénégal doit être obligatoirement déclarée à l’officier de l’état civil sénégalais ».

Une démarche obligatoire dit-il pour toute personne dont l’évènement d’état civil est survenu sur le territoire national. Les services de Balla Moussa Fofana précise cependant que la seule naissance au Sénégal ne confère pas de droit la nationalité sénégalaise.

D’ailleurs, selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-2023), parmi les 18 126 390 individus résidents au Sénégal, 207 791 sont de nationalité étrangère, soit 1,1 %. Des données dit-on contraires aux chiffres avancés par monsieur SARR.

Des accusations de fraude documentée remises en contexte

Le ministère a en outre, rejeté les accusations de M. Sarr sur la vente des actes d’état civil sénégalais aux étrangères. Selon lui, la tenue de l’état civil au Sénégal est soumise à un contrôle strict des autorités judiciaires, à savoir le président du tribunal d’instance et le procureur de la République.

Tout en concédant de bonne foi qu’il peut y’ avoir des cas de fraudes dans l’état civil, le ministère souligne que ces cas sont particulièrement le fait d’individus véreux qui, parfois, se font passer pour des officiers ou agents de l’état civil et attribuent, moyennant rémunération, de faux numéros de registre et d’acte d’état civil.

En s’appuyant sur des données reçues de la Direction de l’Automatisation des fichiers (DAF), il soutient que cette fraude documentaire ne représenterait que 1,73% des actes reçus en vue de l’établissement de la carte nationale d’identité et 0, 37% de tous les extraits de naissance reçus.

Le ministère prévient que les déclarations de M. Sarr, stigmatisant les étrangers et diffusant des informations inexactes, risquent de nuire à la paix sociale.

Il appelle à la retenue dans les discours publics et rassure les citoyens sur les efforts engagés pour sécuriser leurs données personnelles et simplifier l’accès à leurs documents administratifs.

Ousmane GOUDIABY

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