Les Locales, Pétrole et Gaz, Ter : ou la Magie des mensonges d’un marché de Dupes ? Et à qui profite donc le Crime ? PAR AHMADOU DIOP CPC.

Depuis l’arrivée au pouvoir de l’aventurier par effraction et à cause de l’esclandre de ses mrds de CFA, qu’il a bien volés dans les caisses de l’état, nos éternels ennuis en propension ont commencé plus belle que jamais, écrivais-je à l’époque.
Depuis l’arrivée au pouvoir de l’aventurier singulier, chaque fin d’année, le même rituel titanesque sévit ; rien ne change et tout continue, si ce n’est le pire. Le béni oui, qui n’en démord jamais, reprend mystérieusement le même refrain, le même catalogue, bidouille sans vergogne le taux de croissance, digne d’un effet d’optique. Rien n’y fait.
Depuis l’arrivée au pouvoir de l’aventurier par effraction et à cause de l’esclandre de ses Mrds de FCFA, qu’il a bien volés dans les caisses de l’état, nos éternels en propension ont commencé plus belle que jamais. Chaque fin d’année, le même rituel titanesque sévit ; rien ne change et tout continue, si ce n’est le pire. Le béni oui, qui n’en démord jamais, reprend mystérieusement le même refrain, le même catalogue, bidouille sans vergogne le taux de croissance, digne d’un effet d’optique.
L’incongruité de la mal gouvernance familiale, fidèle à sa politique chaotique, « tangalate »- réchauffe sa tambouille de caniveau, en pimentant de plus en plus sa sauce amère, avec une désinvolture surréaliste, donne l’apparence d’un Sénégal angélique, malgré la conjoncture internationale morose, due à la pandémie mortelle, n’a épargné aucun pays au monde.
Alors, le démon Tribal, ou la profession de foi d’un menteur professionnel, digne de son espèce, tout est prétexte pour servir de mensonges grossiers cousus de fil blanc, bien organisés. Le Guignol étale ses sottises mordantes, qu’il considère comme des vérités immuables.
Pour cela, il fait passer ses inepties corrosives à travers ses médias et sa presse de service interposés, alignés, corrompus de la tête aux pieds. Lesquels naturellement, s’attachent promptement dans ses basses œuvres auxquelles ils sont confinés, se chargent lamentablement d’assurer le service après vente , et ce, pour faire avaler à bras raccourci les litanies impulsives du félon déclaré et non éclairé.
Le ter pour 36 kms Dakar- Diamniado nous a valu la somme astronomique de plus de 1800 MDS FCFA et sans compter les services annexes qui s’y greffent, avec en sus, le centre international Abdou Diouf ( 50 MDS FCFA) : un gouffre financier colossal, incommensurable, n’a ni visiblement aucun impact, ni aucun intérêt fiable, en termes d’emplois pérennes, durables, encore moins de retombées économiques, viables à long et moins terme pour l’avenir du Sénégal.
En vérité, il s’agit bien d’une grosse arnaque savamment orchestrée et sur commande forcée « soft » de l’impérialisme, tendant à corriger et à renflouer par la ruse, les caisses d’une entreprise capitaliste en récession, qui a du mal à trouver des parts de marché en Europe, compte tenu de la concurrence rude, et surtout, la conjoncture internationale.
De Dakar à Diamniado en 35 minutes, le fameux ter, très onéreux, a été inauguré le 27 décembre en grande pompe par Macky Sall. A-t-on réellement fait une étude sérieuse du ter ? D’après une étude à huis clos de la banque mondiale, le ter va désengorger Dakar.
Tout d’abord où a-t-on vu dans le monde, des officines financières, internationales capitalistes, telles que la banque mondiale et sa sœur jumelle, le FMI développer des pays ? C’est une chimère.
Point barre. Où a-t-on vu en Afrique francophone des monstres pantins, construire des ouvrages salutaires, pérennes et objectifs pour soulager les populations africaines ? Cela n’existe pas. En témoignent absolument les infrastructures faramineuses tombées dans l’oubli du dictateur Mobutu, le bourreau du nationaliste, Patrice Lumumba. Ce pays qui possède des ressources minières de toutes sortes, comme le Sénégal, comme tant d’autres, disposent d’énormes gisements naturels, mais les populations respectives n’ont jamais vu la couleur. Je me mets en porte à faux contre ceux qui disent que le pétrole et gaz constituent des malédictions. C’est une contrevérité. C’est archi faux, ou plutôt un raccourci.
Les tyrans incapables, égoïstes jusqu’à l’abime, par leur platitude, en sont la cause principale, freinent durablement les mécanismes du développement à l’échelle continentale. En revanche, le pétrole de l’Arabie saoudite et le pétrole et gaz des émirats arabes, pour ne citer que ceux là, sont incontestablement source d’émergence dans les faits.
Les ressources générées par le pétrole ou le gaz fixent leurs populations endogènes sur place. Alors que chez nous, en Afrique, malgré qu’ils coulent à flot, les jeunes valides et désespérés, abdiquent par leur consentement réactionnaire, prêtent le flanc, bravent les terres et les mers au péril de leurs vies.
À partir de quel seuil en terme de voyageurs le ter serait-il donc rentable ? À terme, 115000 passagers, écrit-on, sont attendus chaque jour avec des rotations de trains toutes les 10 minutes. Autrement dit, 3 millions 450 000 personnes emprunteront ce moyen de transport. Faudrait-il que les dits passagers y trouvent leurs comptes et pourvu qu’ils travaillent régulièrement et à quel coût ?
Ces chiffres sont-ils vraiment réalistes ? Quel crédit peut-on accorder à de tels chiffres farfelus ? Le pétrole et gaz font jaser, continuent de défrayer hystériquement la chronique. L’affabulateur, le tonnant autocrate, n’a jamais associé ni de près, ni de loin, les acteurs politiques et les économistes sénégalais par presse interposée sur la question qui fâche, fulmine tout seul ceci : les ressources générées par le pétrole et gaz apporteront annuellement 700 MRDS F CFA. En 30 ans d’exploitation, 16800 mrds FCFA sont attendus. En vérité, c’est 560 mrds CFA par an et ce n’est pas sûr.
C’est une simple estimation. Et Macky Sall n’a fait que reprendre le chiffre du journal business- humanrights.org, titrait le 12 juin 2018 : « découverte de gisements de pétrole et de gaz au Sénégal : un potentiel lourd, pas totalement chiffré. »
L’économie sénégalaise, travestie est tournée à l’extérieur au point que le marasme social, chronique va de plus en plus en pis.
Malheureusement, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’imposteur, comme d’habitude, ne déroge pas à la règle, a présenté et dressé son bilan chaotique, lequel à ses yeux, est élogieux et idyllique. Sous le fallacieux prétexte d’une magnanimité peu convaincante, il libère de facto des prisonniers, avec comme arrière-plan clientéliste. De pareilles choses n’existent qu’en Afrique.
Le spécialiste des transvasements, de la transhumance forcée et des fraudes massives haut débit, bien connu au Sénégal par ses coups tordus, détient absolument le bonnet d’âne de la mal gouvernance ethnique.
À quelques encablures des locales du 23 janvier 2022, dont les dés sont déjà pipés avant l’heure, le manipulateur du fichier électoral dans le secret des dieux, revient au galop, met une couche supplémentaire à Matam, apparaît plus peuplé que tout le reste du Sénégal tout entier. Le fraudeur- planificateur et falsificateur de tous les temps, gagne à tous coups et à chaque scrutin de pacotille, sans qu’il y ait trop de casse, passe nécessairement comme un conte de fée, et ce, malgré les récriminations et les cris d’orfraie de tout un peuple debout.
Seybani Sougou, le lanceur d’alerte et le juriste emblématique a mis à nu une fois de plus à la place publique et démasqué les manœuvres confiscatoires du tyran à Matam, privatise cette région comme son entreprise personnelle familiale, qu’il considère comme un legs divin. Alors, le patriote, qui a eu accès aux données informatiques, accable le tribal en chair et en os d’avoir gonflé le poids électoral du nombre d’électeurs dans certains fiefs acquis au régime, notamment Matam et sous- représentation du nombre d’électeurs d’autres régions.
Relisez complètement l’article de fond en comble « Simulacre d’élections locales et manipulation du fichier électoral : l’exemple de Matam ( Par Seybani Sougou). Et vous serez largement édifiés du Tricheur Tribal décomplexé jusqu’à l’os.
NB : le 14 mars 2019, pour rappel, je titrais ” Le nouveau Habyarimana” : ou ”le Powwer Nedo ko Bandoum” ? Par Ahmadou Diop.
Voici en fac similé mes propos : Le laboratoire du négationnisme, cultive délibérément la division, décrète le vote d’appartenance ethnique, tout comme il le fait dans ses décrets présidentialistes. Et le diktat du label maléfique n’est tombé pas dans les oreilles des sourds, s’exécutent la tète baissée.
Et pour cause. Car les concernés bien ”travaillés, dressés” en coupe réglée pour la cause du traitre, s’y complaisent dangereusement, le suivent textuellement, ferment leurs yeux, voteront machinalement et mécaniquement pour le déshonneur du diviseur ; et peu importe qu’il soit d’orientation ignoble, c’est la règle édictée” Nedo ko Bandoum” ne cherche ni la vérité, ni la droiture, ni le rationnel, mais se mesure par le réflexe identitaire, culturel, se réduit exclusivement en communautarisme repoussant.
L’aventureux-pantin de la déconfiture versus ”le nouveau Habyarimana local” « Alpulaarise », « diakhantise» «matamise» tout le Fouta, politise froidement son appartenance culturelle, religieuse. Je ne suis pas un devin, loin de là, mais le sujet reste plus jamais d’actualité.
Le vote au Sénégal, dans l’entendement du » Tribal- pionnier », se mesure exclusivement dans dialectique ethnique monocorde. Macky Sall se définit lui-même, et se dit en substance, soit je gagne à tous les coups, parce que j’écris d’avance le scénario du film, soit c’est le chaos. Dans son esprit qui est en totale putréfaction, le sosie « à la habyarimana », le scrutin se conçoit dans le label culturel et dans le cercle clanique en vase clos. En conséquence, tout pro-ethnique, est aussi un pro-colonial, par définition.
Quoiqu’il en soit, les locales n’auront aucun caractère de crédibilité, tant soi peu. Si nous ne serons pas vigilants et sur nos gardes, elles finiront dans le ventre du vampire affamé. Sans l’éclairage du double fichier électoral, c’est comme aller en guerre et la perdre de facto ; Il n’y a ni plus ni moins.
En ce moment là, si nous ne ferions rien au soir du 23 janvier 2022, nous serions tous des incapables, des coupables fatalistes, résignés et au nom de la soi-disant stabilité politique des leurres, qui n’a pas sa raison d’’être, face à un monstre Tribal, Trisomique, impose son tempo irascible.
À bon entendeur, salut !