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Exclusif : Guillaume Soro, Kabirou Mbodj, Bolloré : les connexions de Pérez en Afrique

Dans son dernier numéro, La Lettre du Continent (LC) a fait des révélations importantes sur la bande sonore rattachée au mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro.

Le journal indique clairement dans quelles circonstances de lieu et de temps Guillaume Soro a effectué cet enregistrement.

L’homme non identifié sur la bande n’est pas Francis Perez, mais, la voix sur la bande serait bien celle de Olivier Bazin, une des relations du Pdg du groupe Pefaco qui, à l’instar de M. Perez, travaille dans les jeux depuis plus de 30 ans en Afrique, précisément au Tchad.

Ce que l’on n’a pas dit et que « loeildumonde » relève, c’est que c’est en enquêtant sur ce Francis Perez, patron de Pefaco, alors très lié à Jean-Philippe Dorent de Havas, que l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) est tombé sur du lourd, concernant Vincent Bolloré. Pour mémoire, ce dernier était poursuivi pour avoir financé la campagne électorale des présidents Eyadema et Alpha Condé qui, en contrepartie, lui auraient accordé des concessions portuaires.

Nous avons aussi appris que Pérez, qui a investi dans le très juteux secteur des machines à sous alors que Charles Pasqua était ministre de l’Intérieur, a voulu dans les années 90, monter des salles de jeux au Sénégal en essayant de convaincre le président Abdou Diouf. Les chefs religieux sénégalais se sont opposés au projet.Savez-vous qui l’avait introduit au pays de la Teranga ? Kabirou Mbodj. Celui qui deviendra le riche homme d’affaires était alors à la tête de la société Lydia Ludic sise Boulevard des Allées du Centenaire, gérant des salles de jeu pour le compte de l’Espagnol. Ce projet échouera devant les mêmes résistances d’une société majoritairement composé de croyants. Durant ces dernières années, Pérez a tout tenté pour revenir au Sénégal, mais c’est en vain.

Autant dire que Guillaume Soro a affaire à de vieux briscards.

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