ACTUALITÉSEDUCATION

FATICK : Les femmes enseignantes en croisade contre les violences basées sur le genre

Les femmes de l’inspection de l’éducation et de la formation de Fatick toutes en blanc et meuves ont célébré hier avec faste leur journée avec comme thème «  genre et éducation ». A cette occasion, elles ont décidé de lutter contre les violences basées sur le genre par des sensibilisations mais également par des modules d’apprentissage dans les écoles.

La situation est gérable à Fatick à en croire les dames enseignantes . Cependant elles ont décidé d’en parler lors de leur journée tenue à la salle de conférence du conseil départemental .Selon Sokhna Astou Fall Madame Ndiaye «  le genre pose actuellement beaucoup de problèmes au Sénégal à cause de sa définition. Les gens ont  tendance à confondre la définition et les concepts . C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à en parler de nouveau pour mieux familiariser les populations et faire de genre et éducation une alliance dans nos établissements scolaires » explique la jeune dame.

Lui emboîtant le pas , Madame Fatou CISSÉ inspectrice à l’IEF de Fatick rajoute sur le thème qui selon elle n’est pas choisi au hasard « nous savons que le genre est un mot indexé et victime d’une publicité un peu négative. Ils nous revient en tant qu’éducatrices de se lever et de rétablir le débat quand nous voyons que les contenus que nous utilisons chaque jour sont dénaturés. C’est à nous de recentrer et de remettre le genre de la compréhension que nous en avons et de remettre le mot dans son contexte d’origine ».

De nos jours, l’actualité est souvent marquée par des violences de diverses natures  sur les femmes notamment les viols, les tueries et les mariages et grossesses précoces. Sur ce,  l’inspectrice et point focal de la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire est à l’aise pour en dire beaucoup « les filles sont souvent victimes de violence de par leur situation et de leur état. Nous sommes en train de mettre en place des mécanismes en vue  de les protéger contre les viols, les excisions, les mariages précoces , les agressions sexuelles et les violences verbales. Les filles sont victimes de beaucoup d’injustices allant même jusqu’à leur protection par rapport à leur intimité. Il faut que nous multiplions  les toilettes filles garçons et qu’elles se ferment pour que les filles soient à l’aise et qu’elles s’affirment davantage. Il faut que nous protégions les filles contre les attaques dont elles sont victimes de la part de leurs camarades, de la communauté et de la part des enseignants qui sont censés les protéger et les aider » se désole l’inspectrice.

À en croire la professionnelle de l’éducation, la situation est gérable pour le moment dans l’inspection de l’éducation et de la formation de Fatick. « nous rencontrons souvent des cas isolés  que nous combattons continuellement en collaboration avec les services sociaux ».

Mieux les dames mettent en place dans les écoles « des contenus et des modules d’apprentissage afin d’outiller les enseignants qui vont amener les élèves à lutter contre les violences et sensibiliser les parents dans les maisons » conclut Madame Fatou CISSE.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page