A LA UNEACTUALITÉSSANTE

LANCEMENT DE LA SEMAINE DE LA SANTÉ DE LA MÈRE, DE L’ENFANT ET DES ADOLESCENTS Le taux d’achèvement des services, une vraie problématique à Fatick

La direction régionale de la santé de Fatick a lancé ce Mercredi la semaine de la santé de la mère de l’enfant et des adolescents au poste de santé de Ndiaye Ndiaye. Cette année le thème choisit s’articule autour des 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir. Un appel a été lancé aux populations pour une utilisation accrue et durable des structures sanitaires.
La volonté politique de créer un environnement favorable à une réelle promotion de la santé de reproduction et particulièrement dans ses composantes santé de la mère et de l’enfant trouve son expression dans la mise en place d’un cadre institutionnel qui ne cesse d’être renforcé et améliore pour une exécution des programmes et projets dans les différents domaines concernés.
Selon Mame Betty Diallo Diouf présidente des sages femmes de la région de Fatick « concernant la santé de la mère et de l’enfant les décès maternels et néonatales restent un fardeau mais mais nous connaissons une nette amélioration. Nous avons une très bonne disponibilité et l’offre de service est de qualité avec des supervisions intégrées, post formatives ».
Sur l’utilisation des services par les populations notamment les femmes enceintes, la sage femme déplore que «  le taux d’achèvement des services restent un problème ». Cependant elle invite les femmes à se rapprocher des structures sanitaires pour assurer leur santé et celle de leur enfant ».
Sur l’importance du thème des 1000 premiers jours, Dr Assane Ndiaye le directeur régional de la santé de Fatick explique «  de la naissance jusqu’à l’âge de 2 ans reste la période la plus sensible pour permettre à la personne d’avoir un développement harmonieux. Il y’a beaucoup de transformations dans l’organisme qui interviennent  à cette période. Malheureusement il suffit que nous rations  une occasion il est très difficile de se rattraper. Souvent dans les écoles nous parlons d’enfants pas intelligents parce que très certainement ils n’ont pas reçu une bonne alimentation en micro nutriments et une bonne surveillance durant la période de ses 1000 premiers jours ».
Pour éviter de telles situations, la blouse blanche énumère les initiatives de la direction régionale de la santé «  Nous faisons des consultations prénatales pendant la grossesse, nous veillons également que l’accouchement se fasse dans les bonnes conditions. Nous sensibilisons les femmes à faire également les consultations post natales et une bonne vaccination de l’enfant mais surtout nous demandons aux familles de veiller à la bonne alimentation des enfants ».
Au Sénégal il importe de préciser que les les grandes causes de la mortalité maternelle sont principalement l’hémorragie, les troubles d’hypertension, le travail dystopique, la septicémie, les avortements à risque, le paludisme, l’anémie et le vih Sida. Selon toujours les professionnels de la santé, à ses causes s’ajoutent les facteurs socioéconomiques et culturels notamment le manque d’accès aux ressources, l’accès limité à l’éducation et le faible pouvoir décisionnel de la femme.
Malgré d’importantes avancées, la situation actuelle de la mortalité maternelle néonatale et infanto juvénile demeure un problème majeur

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page