Législatives des parodies électorales : ou la victoire à la Pyrrhus des méthodes fascistes. (Par Ahmadou Diop).
Toujours fidèle à lui-même, L’actuel pouvoir totalitaire et ses mercenaires –alimentaires BBY n’ont pas lésiné sur les moyens peu orthodoxes de l’état, en abusent, pour arriver à ses fins, à dessein de remporter la mise et la victoire par la petite porte. Peu importent donc les méthodes fascistes, usurières de bas étage, fussent-elles abjectes.
La semaine dernière, Macky Sall, l’homme des décrets, pour tromper les citoyens, prend les devants, sort un décret présidentiel dans lequel tous les inscrits peuvent voter avec leurs récépissés.
Pour ce faire et par l’entregent du conseil constitutionnel, anticonstitutionnel, qui est docile, estampillé la tanière des corrompus, militants talibanisés jusqu’à la moelle, sont tous payés mensuellement à plus de 5 millions F CFA, pendant que la majorité des sénégalais vivent dans la détresse totale et misère chronique en pis.
Par entente directe avec les préfets et les sous- préfets, l’inimitable faussaire, non repenti, passe par derrière et dans le secret des dieux, donne des instructions à ces derniers, afin qu’ils fabriquent instantanément presto illico dans les préfectures des cartes d’électeurs et des pièces d’identité à l’abri des regards indiscrets, Alors, la pour les militants de l’apr. Ainsi le capharnaüm a réussi à voter massivement. Subséquemment, Pékesse, Niakhène et d’autres qui ont eu vent des combines, exigent à leur tour sans conditions leurs sésames en bonne et due forme.
Au Sénégal, contrairement aux idées reçues, l’histoire paraît appartenir exclusivement aux traitres coalisés. Puisque la majorité des citoyens préfèrent, hélas, abdiquer par consentement réactionnaire, pour sauver leurs peaux, leur laissent le champ libre.
Depuis 5 ans, malgré nos mises en garde, le spectacle permanent de l’escroquerie exponentielle continue pour amuser la galerie.
Je le rappelle et pour cause. Le Sénégal peut- il échapper vraiment aux contingences mondiales, obligatoires, spécifiques à chaque peuple, pour assouvir son propre destin et opérer une véritable rupture totale ? Nous ne pouvons pas compter sur les suffrages universels pour chasser le tyran. Dans ces conditions, pour changer le rapport de force, nous devons utiliser d’autres paramètres distincts des cirques électoraux. Il n’y pas d’autre alternative possible, pour dire la vérité. Puisque nous avons affaire à un faussaire né, qui ne recule devant rien.
Rien que dans la communauté rurale de Thilmakha Mbacol, BBY a distribué au moins la bagatelle de plus 15 millions de F CFA aux pères de familles, pour acheter leurs consciences, sans compter les autres villages qui bénéficient tous de la corruption massive et à grande échelle, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.
À Touba Mbacké et partout ailleurs, c’est une autre affaire surréaliste. Personne ne connaît le chiffre exact qui donne des vertiges. Et cela n’est que la face cachée de l’iceberg.
L’éternel renégat incorrigible, utilise les vieux schémas décriés, inappropriées, peu orthodoxes qu’il dénonçait, hier, lorsqu’il était en mauvaise posture. Et dieu sait qu’il n’ a jamais été une victime, a gouverné avec wade auquel il a cheminé pendant 8 ans. C’est bien l’apanage de la politique ethnique totalitaire. Que vaille donc tout ce remue-ménage, ou ce matraquage de la percussion politico-médiatico inflationniste ethnique, fasciste, nous donne la démesure d’une gouvernance de l’aigreur congénitalement arrogante suffisante, par définition. Cela prouve que le politiquement incapable, face à ses contradictions les plus criardes se dédouane de tout, corrompt librement, pour rafler la mise.
Les compilations des mensonges cousus de fil blanc, surtout les marchandages tout azimut et les combines de basse facture sur fond de corruptions massives, en sus des rancunes mal placées par des rapines politiques, résultent incontestablement d’un banditisme financier d’état familial, sponsorisé par le premier d’entre eux, en l’occurrence, Macky Sall, d’apparence respectable, n’est qu’un pickpocket encagoulé de classe exceptionnelle.
lequel fut faussement peint sous les oripeaux victimaires, s’est étrangement transmué effroyablement en obscur nègre de service, multimilliardaire par les raccourci politique et dans des conditions scandaleuses, arrose allégrement sa garde rapprochée, qui est composée exclusivement de doungourous fidèles captifs, se transforment en déchets toxiques, recyclés, tous deviennent des asservis, pour n’être que des coupables éternels, , corrompus, roulent cyniquement dans de grosses cylindrées sorties de terre, on ne sait et comment.
L’archétypique chapardeur dans l’âme, collectionne un patrimoine si gigantesque, au point qu’il s’autorise par son indécence , tente de blanchir sa fortune si immense qu’il place lui-même dans les paradis fiscaux et à l’abri de tout regard indiscret. Une combe du comble !
Qui pouvait croire à des législatives apaisées, démocratiques transparentes et démocratiques ? La mauvaise marmite se sent par son odeur et pour cause.
Et d’ailleurs, où a-t-on vu en Afrique des dictateurs, traitres endurcis, , qui organisent des scrutins de pacotille et les perdre ? Lorsque le premier d’entre eux, se renie sans vergogne, crache hystériquement sur ses promesses électorales pour lesquelles il a été élu, change ridiculement et piteusement sa peau, mais garde nature, et son fusil d’épaule, comme tout caméléon, félon de son rang, impréparé, se décharge de tout et se défausse par des pirouettes qui ne valent rien, interdit tout, puisque selon sa vision étriquée sur la démocratie, tout est source de déstabilisation.
C’est le même qui inverse les rôles et qui trouble l’ordre public par l’escarcelle de ses auxiliaires de service, ont tous les esprits abîmés. Qui peut dire le contraire ?
Quoique l’on puisse dire, les lamentables scrutins de la tartufferie ne valent pas un sou. Personne ne l’ignore, sauf les hypocrites de la soldatesque Waffen SS.
Macky Sall et ses alliés de piètre qualité sont tous disqualifiés, politiquement et juridiquement.
Dans l’hypothèse où les présidentielles se tiendront à date échue, en 2019, le pouvoir apocalyptique ethnique, totalitaire, mordra absolument la poussière, si toutefois qu’elles se dérouleront dans des conditions transparentes, optimales.
Pire, le pédigrée faussaire, né, ou l’insaisissable, taciturne dans l’âme, abuse lâchement et dangereusement de la force publique, lamine sans scrupules, toute contradiction et tout contre-pouvoir, indispensable, piétine, sans vergogne et sans état d’âme toutes les libertés fondamentales de consciences ; élague, cisaille sans retenue d’aucune sorte, tout opposant réel ou supposé, emprisonne tout azimut à tour de bras et à tout vent, de jour comme de nuit.