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Crash d’un Boeing 737 à Téhéran: des enquêteurs ukrainiens sur place

L’enquête sur l’accident du Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines se lance. L’appareil s’est écrasé mercredi 8 janvier à Téhéran et les 176 passagers et membres d’équipage ont tous été tués. Selon les premiers éléments de l’enquête iranienne, l’avion a rapidement fait demi-tour au décollage après un « problème ». Pour tenter d’en savoir plus sur les circonstances du drame, des enquêteurs ukrainiens sont arrivés sur place.

Quarante-cinq experts ukrainiens sont arrivés à Téhéran avant l’aube. Selon le responsable du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, ils sont en train de régler les détails de leur déplacement sur le lieu de la catastrophe avec les autorités iraniennes. Ces enquêteurs ont aussi pour tâche « d’identifier et de rapatrier » les victimes ukrainiennes, en particulier les membres de l’équipage.

« S’abstenir de toute manipulation »

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu au téléphone avec son homologue iranien Hassan Rohani. Il a réitéré son appel à « s’abstenir de toute manipulation, spéculation et théorie du complot ». Selon les premiers éléments de l’enquête iranienne publiés cette nuit, l’avion a fait demi-tour après un « problème », mais « le pilote n’a transmis aucun message radio concernant des circonstances inhabituelles ».

Boîtes noires endommagées

Les boîtes noires ont été retrouvées mais elles sont endommagées. L’organisation de l’aviation civile iranienne a indiqué qu’elles seraient envoyées à l’étranger, sans plus de précision. La grande question est de savoir où elles pourront être décryptées. L’Iran refuse de les livrer à l’avionneur Boeing ou aux Américains en général. Or, selon des experts du secteur, peu de pays sont capables d’analyser des boîtes noires. Outre les États-Unis, c’est le cas de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne. Trois Allemands et trois Britanniques étaient à bord de cet avion

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